Débordements après la victoire du PSG : en colère, Darmanin veut « supprimer » le sursis

DÉBORDEMENTS APRÈS LA VICTOIRE DU PSG : EN COLÈRE, DARMANIN VEUT « SUPPRIMER » LE SURSIS

La justice a-t-elle été trop laxiste avec les jeunes à l'origine de certains débordements lors des célébrations de la finale de la Ligue des champions ? Oui, d'après Gérald

Darmanin. Après l'annonce de plusieurs comparutions lundi, le ministre de la Justice a fustigé ce mardi 3 juin sur X le fait qu'« une partie des condamnations pour violences,

notamment commises à l'encontre des forces de l'ordre et pour destruction de biens, ne sont plus à la hauteur de la violence que connaît notre pays ».

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Dans le détail, quatre jeunes hommes ont comparu ce lundi devant la 23e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, où ils ont écopé de peines allant de deux à huit mois de sursis, dans

certains cas accompagnées d'un stage de citoyenneté ou d'une amende. Une peine qui n'a pas convaincu l'ex-ministre de l'Intérieur. Toujours sur X, il a exhorté : « 

Il faut faire évoluer radicalement la loi : supprimer les aménagements de peine obligatoires, supprimer le sursis et mettre en place par la loi une condamnation minimum systématique une fois

la culpabilité reconnue. Par exemple, trois mois de prison ferme (réellement exécutés) minimum pour toute agression envers un représentant de l'État ou encore amende très élevée pour

toute destruction. »

> À la suite des graves incidents d’ordre public et des désordres > répétés de ce weekend, une partie des condamnations pour > violences, notamment commises à l’encontre forces de 

l’ordre et > pour destructions de biens, ne sont plus à la hauteur de la > violence que connaît notre pays.… >  — Gérald DARMANIN (@GDarmanin) June 3, 2025

À Découvrir LE KANGOUROU DU JOUR Répondre Le tout pour que les magistrats « puissent juger ces faits en disposant d'une échelle de peines ferme, simple et réellement adaptée à la

délinquance d'aujourd'hui ». Le garde des Sceaux a également appelé à ce que ces mesures soient « rapidement en vigueur » pour garantir « l'indépendance des magistrats ».

Pour rappel, les célébrations suivant la victoire 5-0 du Paris Saint-Germain contre l'Inter Milan en Ligue des champions ont entraîné de nombreux débordements, dont des dégradations et

des pillages, mais aussi des tirs de mortier ou des feux d'artifice, visant pour certains les forces de l'ordre dépêchées sur place. Si le préfet de Paris, Laurent Nuñez, a reconnu

que le bilan de son dispositif n'était « pas fantastique », l'actuel ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a pour sa part assuré que « la fermeté de la réponse

sécuritaire a été au rendez-vous ». Deux personnes ont perdu la vie, à Paris et à Dax, et un membre des forces de l'ordre a été placé dans un coma artificiel après avoir été visé par un

tir de mortier.