Comment « les jours » ont trouvé leur équilibre

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Les fondateurs des Jours lors de leurs "apéros du futur". © Crédits photo : Illustration : Johanne Licard. Monter un média, c’est un parcours semé d’embûches, d'imprévus, de


décisions à prendre. Mais il est possible d’y arriver, même si cela prend plus de temps qu'anticipé. C’est l’histoire du média en ligne « Les Jours », tout juste parvenu à l’équilibre,


cinq ans après son lancement. Xavier Eutrope Publié le 17 décembre 2020 Nous sommes en novembre de l’année 2020. Le monde est morose, l’épidémie de coronavirus repart de plus belle,


l’élection américaine n’en finit plus de faire tourner des têtes et le terrorisme islamiste secoue une nouvelle fois la France. Dans tout ce marasme, un groupe de personnes a tout de même


trouvé une occasion de fêter quelque chose. Le média _Les Jours_, lancé officiellement en 2016 et qui emploie onze personnes, vient de passer la barre des 13 000 abonnés, dont la moitié a


moins de 35 ans. « _Nous en avons 11 000 en tacite reconduction_, détaille Augustin Naepels, directeur administratif et financier et cofondateur des _Jours_, _puis mille qui profitent des


_Jours _via des cartes cadeaux, puis encore mille autres qui correspondent à des grands comptes._ » Un chiffre qui permet désormais au média d’être à flot sans avoir recours à d’autres


sources de revenus, après une troisième campagne d’abonnements, lancée le 27 août 2020 et présentée comme « vitale » pour la survie des _Jours _— il fallait 2 000 nouveaux abonnés au 6


novembre. Objectif atteint, donc, pour le média dont les dépenses annuelles s’établissent à 900 000 euros. « _Les années précédentes, nous étions un peu en deçà de nos objectifs_, continue


Augustin Naepels. _Très concrètement, cela veut dire que nous réalisions des pertes durant nos exercices_ ». _Les Jours _sont donc aujourd’hui dans une situation dans laquelle de nombreux


médias aimeraient se trouver. > .@Lesjoursfr sont à l'équilibre! C’est un moment rare dans la > vie d’un média. Et ce qui le rend encore plus précieux, c’est > que c’est grâce 


à vous. Vous avez écrit une des plus belles > histoires de 2020: merci. Par Isabelle Roberts, présidente des > Jours.https://t.co/gyFajAgl2U > — Les Jours (@Lesjoursfr) November 10,


 2020 Pour comprendre l’histoire des _Jours_, et mesurer le flair et la ténacité dont ses cofondatrices et cofondateurs ont fait preuve, il faut remonter le temps jusqu’en 2013. La plupart


d’entre eux sont alors employés du quotidien _Libération_, qui va mal. Très mal. « _Pendant quelques temps, on ne savait pas si on allait être payés à la fin de chaque mois_, raconte Alice


Géraud, ancienne journaliste à _Libération_ et cofondatrice des _Jours_. _Ce qui se profilait pour Libé à ce moment-là, c’était le tribunal de commerce_. » Arrive 2014 : pour sortir le


journal de la crise, les actionnaires évoquent de multiples pistes de diversification, notamment la création d’un « _Flore du XXIème siècle_ » ou l’installation d’un restaurant dans le


bâtiment qui hébergeait alors la rédaction, rapporte à l’époque _Le Monde_. La réaction des journalistes ne se fait pas attendre : « _Nous sommes un journal_ », expliquent-ils. « _Ça a


parfois été mal pris_, se souvient Isabelle Roberts, ancienne responsable de la rubrique écrans/médias de _Libération_ et cofondatrice des _Jours_. _Les gens pensaient que par_


"journal" _nous voulions dire_ "journal papier", _ce qui n'était pas le cas. L'idée, c'était vraiment de dire ce que ce qui comptait pour nous, c’était


l'information._ » Très rapidement, un appel à projets est lancé afin de faire naître des idées pour transformer _Libération _et sauver le titre. « _Il y a eu plein de contributions


anonymes qui sont venues de personnes très différentes. Certains s'étaient regroupés, d'autres avaient fait des projets individuels._ » Une partie des personnes qui fonderont


ensuite _Les Jours _se retrouvent alors régulièrement lors des « _apéros __de l’avenir_ ». « _Au début, vraiment, il s’agissait de réfléchir ensemble en mettant en commun ce que nous


pouvions apporter comme contribution pour un projet de reprise de _Libération », nous explique Isabelle Roberts. Mais l’arrivée de Patrick Drahi au capital du journal s’ébruite. Dès avril


2014, l’homme d’affaires franco-israélien injecte de l’argent dans le journal, comme l’expliquait à l’époque _Libération_. Si certains parlent d’un sauvetage, tout le monde ne le voit pas de


cet œil. «_Au moment où il est arrivé, _se souvient Olivier Bertrand, cofondateur des _Jours _et ancien de _Libération, un journaliste très ancien a dit :_ "C'est magnifique, avec


l’argent qu’il a, on est sauvés pour un bon moment. " _Moi, j'ai trouvé ça absolument atterrant, surtout quand on voit comment Patrick Drahi a construit son empire et gère ses


entreprises. _» En août, du fait du changement d'actionnaires au capital de l'entreprise, une clause de cession est ouverte, permettant aux employés (dans le cas présent,


journalistes et non journalistes) de rompre leur contrat. En novembre 2014, un plan de départ volontaire est annoncé, permettant à qui le souhaite de partir du journal. De nombreux membres


fondateurs des _Jours _partent du journal entre ce moment-là et la fin du mois de décembre. DU 100 % NUMÉRIQUE Pendant ce temps-là, les réunions-apéros continuent de plus belle, devenant de


plus en plus précises dans ce qu’elles entendent finalement créer. Très rapidement, quelques lignes directrices se dessinent, et il est compliqué de ne pas y voir une certaine forme de


réaction contre le chemin pris par quelques médias à l’époque, _Libération_ en particulier. « _C'était vraiment génial_, se remémore Charlotte Rotman, cofondatrice des _Jours _et


ancienne journaliste à _Libération_. _Pour moi ça s'inscrivait complètement dans la crise du journalisme, la crise de notre journal, la crise du métier. C’est dans ce chaudron-là


qu'on a réfléchi. Nous avons vraiment essayé de bâtir un journal qui correspondait à ce que nous avions envie de faire, comme une réponse à ce qui nous semblait ne pas aller ou ne plus


convenir à nous, professionnels, ainsi qu’aux lecteurs, qui étaient dans une sorte de distanciation vis à vis des informations et du journal_. » La volonté de créer un média avec une


stratégie 100 % numérique émerge. Pour Isabelle Roberts, il a été rapidement très clair qu’il fallait mener ce projet en dehors du carcan que peut être le papier. « _Nous connaissions trop


bien la manière dont les journaux sont en permanence cannibalisés par la production industrielle du papier. Tout est calqué sur le rythme du papier, qui impose l’heure du bouclage._ » Le


service écrans/médias, qu’elle dirigeait avec Raphaël Garrigos, également cofondateur des _Jours_, était au cœur de ces difficultés. « _C’était le seul service à vraiment fonctionner à la


fois sur le web et le papier, avec des échanges entre les deux, et nous n’avons jamais réussi à l’imposer au niveau du journal, il y avait toujours, à un moment ou un autre, un entonnoir. Le


papier passait forcément devant._ » Ce projet est aussi, d’une certaine façon, porté par la frustration de ne pas avoir pu participer à une telle stratégie ailleurs. « Libération_ était le


journal où je rêvais de travailler_, explique Sophian Fanen, cofondateur des _Jours_. _Mais les circonstances ont fait qu’il valait mieux partir. Je n’ai pas été poussé dehors, j’aurais pu


rester, mais il n’y avait pas de projet numérique à l’époque._ » L’abandon du papier permet à l’équipe de rompre avec l’exhaustivité et d’aller au fond des sujets, sans avoir la peur de voir


des paragraphes entiers être coupés pour qu’un article puisse entrer dans l’édition du jour. « _À _Libération, explique Olivier Bertrand, _j’entendais régulièrement des gens dans les


réunions dire qu’il fallait que nous fassions un pas de côté, que nous devions traiter des sujets différents des autres rédactions. Mais vous aviez toujours un chef de service ou un


rédacteur en chef pour dire _"Mince, vous avez vu, tels journaux ont fait ça et on l’a raté". » OBSESSIONS ET SÉRIES C’est avant tout un désir de changer leur rapport à l’actualité


qui les motive à se lancer dans l’aventure. Alice Géraud explique qu’il « _y avait une forme d’ennui, pas seulement une impasse du journalisme, mais aussi une impasse intellectuelle_ ».


Très rapidement, deux idées se dégagent : tout d’abord, les « obsessions », qui désignent les sujets, choisis par les journalistes et que ceux-ci vont traiter dans la durée. « L’Empire »,


sur les interventions de Vincent Bolloré au sein du groupe Canal+, ainsi que « Sur écoute », écrite par Aurore Gorius et dédiée à « l’affaire des écoutes » impliquant l’ancien président


Nicolas Sarkozy, comptent aujourd’hui parmi leurs obsessions les plus connues. Le site fait ainsi fi des rubriques. Deuxième idée : chacune se compose d’épisodes formant des « séries »


peuplées des mêmes personnages récurrents, comme dans vos productions télé préférées. Les journalistes sont obligés de revenir sur leurs pas, ce qui n’est pas forcément le cas en règle


générale. Le pari étant que d’une manière ou d’une autre, l’actualité viendra percuter les obsessions choisies. Le projet éditorial se base donc sur des contraintes relativement fortes. _Dès


que l'on va quelque part, on doit trouver les personnes qui deviendront nos personnages, elles doivent tenir la route, il faut rester en lien avec elles_ », explique Charlotte Rotman.


Ce qui l’a conduit à ne plus interviewer un maximum de personnes comme elle le faisait auparavant « _Il faut s’attacher à ces deux ou trois personnes, les coller presque. On les connaît, on


les revoit, etc. Et c'est à travers elles, et non pas à travers une kyrielle de témoins avec qui on aurait discuté un tout petit peu, que je vais vraiment partager des moments de leur


vie ou de l'actualité, etc._ » Une pratique qui a parfois été qualifiée de « _slow journalism_ » explique Isabelle Roberts, qui récuse le terme. Peut-être serait-il en effet plus juste


de parler de _deep journalism._ Le modèle choisi de l’abonnement était, à bien des égards, une autre évidence pour l’équipe fondatrice des _Jours_. Pas question d’adopter un modèle


publicitaire, pouvant amoindrir la qualité de lecture et engendrer des choix stratégiques discutables. « _Clairement, _Libération_, à un moment, s'est trop jeté dans la course à la page


vue_, détaille Sophian Fanen. _La recherche du clic a fait beaucoup de mal à la presse et n'a pas forcément été satisfaisante en termes de mutation numérique_. » Mais pour pouvoir


faire ce que l’on veut comme on l’entend, il est nécessaire d’être entièrement maître de son destin. Il était donc exclu de faire appel à des investisseurs extérieurs qui ne comprendraient


pas forcément le métier de journaliste et risqueraient d’intervenir dans la ligne éditoriale du site — à ce jour, co-fondatrices et co-fondateurs détiennent 69,14 % du capital et la société


des Amis des _Jours _et Anaxago, abonnés et lecteurs actionnaires, 9,72 %, tandis que quelques autres actionnaires, avec des parts de moins de cinq pourcents chacun, subsistent au capital. «


 _Nous avions un cahier des charges éditorial, _explique Isabelle Roberts, _mais pas seulement. Nous avions des cahiers des charges pour toutes les parties du site. Par exemple nous en


avions un pour le chemin qui va conduire à l'abonnement, comment c'était chez les autres et comment rendre le plus simple possible. »_ Une _landing page_ (page de lancement) est


rendue publique en mars 2015, permettant l’inscription à une newsletter qui raconte l’avancée des travaux. « _Ça a été très important, et ça a encore des répercussions aujourd'hui_,


poursuit Isabelle Roberts, _parce ces gens qui se sont inscrits et à qui nous avons raconté la construction du média, ce sont ceux qui ont participé à notre premier crowdfunding qui nous a


permis, à la mi-2015, de lever plus de 80 000 euros et de construire le site_ ». Un site qui a nécessité la création d’un CMS par un développeur en interne, afin de pouvoir ajouter notes,


documents, vidéos, cartes, data aux textes des épisodes des _Jours_, enrichissant ainsi le story-telling — sans parler des applications, maison également. Du « _cousu-main_ », précise


Isabelle Roberts, avec un sourire perceptible au téléphone. Et Sophian Fanen d’ajouter qu’il s’agissait d’un travail « _ni facile ni rapide, et pas très visible de l'extérieur_ ». « 


_Monter un média sur abonnement, c’est compliqué_, nous raconte le journaliste et cofondateur des _Jours_, _mais monter un média en maîtrisant entièrement sa chaîne de production au niveau


des applications et du site, c'est un vrai exploit_. » BOUCHE-À-OREILLE Dans le même temps, les journalistes commencent à préparer leurs premiers sujets pour être prêts pour la sortie


du site (février 2016). Isabelle Roberts et Raphaël Garrigos commencent ainsi à travailler sur l’influence de Vincent Bolloré au sein du groupe Canal+, six mois avant la publication du


premier épisode. Olivier Bertrand, de son côté, fait ses premiers déplacements en Turquie. Composée principalement de journalistes, l’équipe fondatrice des _Jours _n’était pas


particulièrement aguerrie à la création d’entreprises. Cependant, « c_ertains d'entre nous avaient l'expérience d'avoir participé aux comités d'entreprise de _Libération_


durant des années de crise_, raconte Alice Géraud, qui en était. _Nous n’avons même, pour certains, fait qu’avoir la tête dans l’économie pendant quelques temps. Même si on peut


difficilement comparer les problèmes une entreprise de la taille de _Libération_, avec les questions d'imprimerie, à ceux d’une start-up en ligne, cela donnait tout de même une bonne


connaissance des choses, ou en tout cas des équations qui étaient possibles ou non économiquement_. » Un profil se démarque, celui d’Augustin Naepels. L’ancien auditeur chez


PricewaterhouseCoopers et consultant chez Accenture « _a beaucoup apporté à ce moment-là _», complète Olivier Bertrand. La machine avait beau être lancée, le chemin n’a pas été de tout


repos. « _Nous avons parfois eu le sentiment d’avoir du mal à à être connu au-delà des cercles s’intéressant à la presse_, _d’être sur une sorte de plateau et d’avoir du mal à émerger_ »,_


_nous explique le directeur administratif et financier des _Jours_.  « _Nous ne fonctionnons qu’au bouche à oreille de nos abonnés, qui sont nos premiers recruteurs._ » C’est pourquoi, en


l’absence de budget marketing, il est impératif de proposer des contenus « forts », comme l’obsession sur « l’affaire des écoutes », à l’origine de nombreux abonnements, selon Augustin


Naepels. « _Ce qui a été très difficile, c’est le fric_ », raconte Charlotte Rotman. L’ancienne journaliste, aujourd’hui éditrice aux éditions de l’Iconoclaste, se souvient d’un conseil


donné par Edwy Plenel, le fondateur du site d’information en ligne Mediapart. « _Il nous avait prévenu qu’il ne fallait pas partir sous-capitalisés, car il serait très difficile ensuite de


faire notre travail de journalistes et d’aller chercher de l’argent en même temps. Mais nous sommes tout de même partis sous-capitalisés. Nous nous sommes retrouvés dans une situation très


précaire, et il était effectivement compliqué de jongler entre les deux rôles._ » Parfait exemple de ce chemin tout sauf paisible, l’année 2018. « _Nous faisions le constat qu'il


fallait réduire la voilure_, décrit Olivier Bertrand. _Si nous ne le faisions pas, nous serions beaucoup trop tôt au bout de notre trésorerie, avec le risque de nous retrouver en


redressement judiciaire_. » Plusieurs des cofondateurs prennent alors la décision de partir, expliquant préférer saisir l’occasion de se consacrer à de nouveaux projets plutôt que de


demander aux personnes recrutées entre temps de partir. « _Embaucher des gens, c'est une vraie responsabilité_» Charlotte Rotman se tourne vers l’édition, Alice Géraud vers une


formation de scénariste (son carnet de commandes est rempli), tandis qu’Olivier Bertrand se lance dans projets personnels, livres et documentaires. Mais tous trois restent actionnaires du


site et y restent attachés. « _Nous n’étions pas tous d'accord sur tout, et encore heureux, sinon ça aurait été vraiment ennuyant comme entreprise, lance Alice Géraud. Il y a toujours


eu une tension entre ceux qui étaient très portés sur l'actualité chaude et ceux qui voulaient privilégier à tout prix le pas de côté. C’est ce qui a fait, à mon sens, la richesse des


_Jours_. _» UNE COMMUNAUTÉ DE LECTEURS Depuis ses débuts, le site se diversifie, via la publication de certaines de ses séries en livre aux éditions du Seuil. Le média souhaiterait aussi


augmenter sa production de vidéos et de podcasts. Des projets qui nécessitent de continuer à séduire de nouveaux abonnés. «_ Il faut recommencer sans arrêt, il ne faut pas que ça


s'arrête. Si au moment où nous nous parlons, les gens arrêtent de s'abonner aux _Jours_, nous allons avoir très rapidement des problèmes_», analyse Isabelle Roberts. D’autant que,


depuis 2016, les offres numériques de la presse ont massivement basculé vers un modèle payant, et le public est au rendez-vous. La lettre Mind Media du 7 décembre 2020 rapporte que _Le


Monde_ compte désormais 350 000 abonnés numériques (contre 226 000 en 2019), _Le Figaro_ avoisine 205 000 abonnés en ligne, Mediapart, 200 000, tandis que Ouest-France dépasse les 130 000.


Au-delà des médias, les services sur abonnement sont de plus en plus présents dans les habitudes de consommation des Français. « _Nous sommes très lucides sur le fait que pour une partie non


négligeable de nos abonnés, nous ne sommes ni le premier ni le seul abonnement_, explique Augustin Naepels. _Nous n’avons pas vocation à être un média de niche, simplement, notre média


repose uniquement sur ses abonnés. Nous nous développons au rythme de nos ressources_. » Au-delà de l’équilibre financier, _Les Jours_ ont réussi une chose que beaucoup d’autres médias


envient très probablement : la création d’une véritable communauté de lecteurs. « _Pendant la campagne, nous avons quand même vu des gens, déjà abonnés, acheter des cartes cadeaux et les


offrir sur Twitter pour nous soutenir_ », nous raconte Isabelle Roberts. Charlotte Rotman y voit le retour d’un certain rapport aux médias aujourd’hui disparu. « _Lors de mon arrivée à_


Libé,_ je me souviens que je voyais beaucoup de gens avec leur _Libé_ dans les mains_, _et ce n’était plus le cas quand je suis partie_, se souvient l’éditrice. _Il s’est passé quelque chose


pour ce média, mais comme pour beaucoup d’autres. Les gens sont tellement désaffiliés, volages par rapport aux journaux qu’ils achètent. Ce qu’a réussi à créer _Les Jours_, c’est un atout,


une force._ »


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