La banalisation des images d’archives dans les jt, un problème éthique
La banalisation des images d’archives dans les jt, un problème éthique"
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR
Play all audios:
DÉPASSER LA CRISE DE CONFIANCE ENVERS L’IMAGE - ÉPISODE 4/6 L’utilisation des images d’archives dans les JT est considérable. Ces images banalisées qui s’insèrent dans le flux d’information
pour leur valeur illustrative posent des questions d’éthique. D’où l’intérêt de comprendre comment est signalé ou non au téléspectateur qu’il est face à une séquence d’archives.
Jean-Stéphane Carnel Publié le 28 juin 2018 Les questions d’éthique concernant l’utilisation des images, c’est-à-dire ce qui peut se faire ou pas avec des images, ce qui est conforme à la
morale, engendrent des débats et des actes parfois très violents dans nos sociétés. Lorsqu’elle se place sur le terrain de l’utilisation des images d’archives, cette question devient encore
plus épineuse. En effet, comment peut-on « éthiquement » réutiliser, au sein d’une nouvelle production, des images tournées dans un contexte parfois très éloigné de celui du nouveau
reportage ? Comment ne pas dénaturer le propos originel de cette séquence d’images et quelles sont les dispositions à prendre dans ce cas ? Dit autrement, comment donner aux téléspectateurs
la possibilité de comprendre le rôle de ces images dans leur discours initial mais aussi dans la nouvelle production qui les intègre ? QUESTIONNER LES UTILISATIONS DES IMAGES D’ARCHIVES DANS
LES JT De nombreux chercheurs en sciences humaines et sociales réfléchissent à ces problématiques. Nous les trouvons de manière non exhaustive en sciences de l’information et de la
communication et chez les historiens(1) mais, également, chez les producteurs de contenus audiovisuels. L’utilisation des images d’archives crée des enjeux qui dépassent les champs stricts
des disciplines académiques car, comme le rappelle Marc Ferro : _« _Tous les documents doivent être analysés comme des documents de propagande […] Les images d’archives ne sont pas
mensongères au moins sur un point : ce que l’on a voulu dire aux gens(2) _»_. Ces documents sont des témoignages d’une époque et, de fait, leur valeur testimoniale est importante. De
nombreuses interrogations éthiques se posent alors dans le cas des documentaires historiques : comment montrer et monter ces séquences anciennes, faut-il les coloriser ou recoloriser,
recadrer les images, etc. ? Dans le cadre des journaux télévisés qui utilisent des images d’archives, filmées parfois seulement quelques jours auparavant, ces interrogations sont-elles
semblables ? Évidemment, la comparaison ne tient pas entre la réutilisation d’images de camps de concentration nazis dans un documentaire sur la seconde guerre mondiale et le recyclage, dans
un sujet de journal télévisé (JT), d’une séquence d’images présentant un bouchon autoroutier à une aire de péage lors des départs en vacances de l’été dernier. Pourtant, dans le premier
cas, sauf exception, le téléspectateur sait qu’on lui propose des images anciennes des camps, alors que, dans le second, souvent, rien ne lui permet de savoir où, quand et pourquoi ces
images ont été tournées. > Les images d’archives « quotidiennes », « banales », qui > peuplent nos JT sont rarement remises en question C’est ce débat que souhaite engager cet article.
L’utilisation des images historiques est très largement discutée dans les différentes communautés, mais les images d’archives « quotidiennes », « banales », qui peuplent nos JT sont
rarement remises en question. Il nous semble alors pertinent de nous pencher sur les manières dont les producteurs de JT donnent aux téléspectateurs la possibilité de reconnaître ces
documents d’archives parmi le flot ininterrompu d’images dans ce programme. Cet article est issu d’une réflexion se basant sur des recherches précédentes en sciences de l’information et de
la communication qui ont comme base méthodologique une observation participative de six ans dans une rédaction nationale de journaux télévisés et une étude de corpus menée sur des JT de M6
et France 2. Nous proposons, tout d’abord, d’exposer les enjeux de la monstration des images d’archives dans les JT, puis, de présenter le positionnement des acteurs audiovisuels sur ceux-ci
et, enfin, d’ouvrir le débat sur l’importance et les conséquences de ces pratiques. LES DEUX STATUTS DES IMAGES D’ARCHIVES L’utilisation des images d’archives dans les programmes
d’information, et les journaux télévisés en particulier, est considérable. Rappelons qu’environ 20 % des séquences d’images qui constituent un JT proviennent de divers fonds d’archives. Nous
considérerons comme « images d’archives » tous les documents visuels, non issus du tournage réalisé à l’occasion du reportage dans lequel ils sont intégrés pendant l’étape du montage. Sous
cette dénomination, nous trouvons des images provenant d’anciens reportages, conservées depuis quelques jours ou plusieurs années ; mais, aussi, des images qui n’ont pas été diffusées
auparavant, comme des sujets d’agences, des rushes ou des documents promotionnels envoyés par diverses sociétés et reçus par les différentes rédactions. Comme nous l’avons présenté dans nos
travaux précédents, dans un JT, nous pouvons, schématiquement, observer deux grands cas d’utilisation de ce type de document. Les images d’archives sont utilisées soit pour leur valeur
historique, comme des témoignages du passé, soit pour leur valeur illustrative, elles sont alors un (simple) support au commentaire. Selon nos observations, dans le premier cas, lorsque les
images ont un statut historique, si elles sont utilisées pour elles-mêmes comme un témoignage du passé, l’indication quelles sont des archives est globalement respectée. La mention «
archives » est alors utilisée pour éviter des confusions de la part des téléspectateurs, bien que, normalement, ceux-ci comprennent que ces images proviennent du passé et qu’elles sont
utilisées pour un rappel des faits. Nous laisserons le soin au lecteur de consulter les travaux d’autres collègues qui discutent cette utilisation des documents d’archives(3), pour nous
concentrer sur le second cas : celui où les images d’archives sont utilisées pour leur valeur illustrative. Concernant les images d’illustration, nous pouvons de nouveau distinguer deux cas
: l’utilisation des images d’archives pour illustrer un commentaire ne pouvant avoir de support visuel défini dans le cas d’informations conceptuelles (les variations des chiffres du
chômage, ou du prix de l’essence…), et le recyclage des archives « pour faire plus vrai » lorsqu’un événement s’est réellement déroulé, mais les rédactions n’en possèdent pas les images.
> Si des images d’archives sont utilisées pour leur côté > illustratif, c’est bien dans le but de ne pas montrer ce statut > d’archives, c’est-à-dire ancien, au sens historique Tout
le questionnement éthique sur l’utilisation de ce type d’image découle du statut de ces visuels. Si des images d’archives sont utilisées pour leur côté illustratif, c’est bien dans le but
de ne pas montrer ce statut d’archives, c’est-à-dire ancien, au sens historique. C’est même tout l’enjeu du travail du documentaliste qui les a sélectionnées dans son fonds : ne pas
ressembler à des archives. L’objectif de cet article n’est pas de discuter du bien-fondé ou non d’utiliser des images d’archives pour illustrer des reportages de journaux télévisés. Nous
avons déjà démontré leur nécessité dans le dispositif actuel des JT. La question centrale, ici, est celle de comprendre comment est signalé au téléspectateur qu’il est face à une séquence
d’archives, alors qu’il pourrait penser que les images proviennent du tournage réalisé, le matin même, pour la production du reportage qu’il regarde. C’est pourquoi le Conseil supérieur de
l’audiovisuel (CSA) a donné un « cadre » à ces utilisations. La diffusion des images télévisées est en effet encadrée par les conventions du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA). Ces
conventions sont signées entre chacun des diffuseurs et le CSA. Elles possèdent toutes une section « Honnêteté de l'information et des programmes ». Dans cette section, se trouve un
article dans lequel sont précisées les modalités d’utilisation des images d’archives. Il y est stipulé que : « [le diffuseur] veille à l’adéquation entre le contexte dans lequel des images
ont été recueillies et le sujet qu’elles viennent illustrer. Toute utilisation d’images d’archives est annoncée par une incrustation à l’écran, éventuellement répétée. Si nécessaire, mention
est faite de l’origine des images ».(4) Ce texte annonce clairement que tout emploi d’images d’archives doit être annoncé par un synthétiseur (incrustation textuelle) sur l’écran.
Néanmoins, la convention reste très vague sur l’application de ce dispositif tant au niveau du contenu que sur son application concrète : - est-ce qu’une simple mention « archives » est
suffisante, - faut-il donner une date, stipuler le lieu de tournage, citer la source des images, - que signifie « si nécessaire », - à quel endroit du cadre de l’écran doit apparaitre cette
mention, - quelle doit être la taille de la police d’écriture et quel contraste de couleur avec le fond est à privilégier, - combien de temps l’inscription doit-elle rester à l’image. Nous
le constatons, cette injonction au signalement est finalement sujette à l’interprétation de chacun des acteurs. FACE AUX ENJEUX, LE POSITIONNEMENT DES ACTEURS Signaler les images
d’illustration engendre une situation paradoxale. Dans l’esprit du documentaliste qui les a cherchées et du monteur-journaliste qui les a recyclées dans son reportage, elles sont
sélectionnées car elles ne « ressemblent pas » à des archives. Identifier ces images décontextualisables est même l’une des tâches principales du documentaliste. Le but de leur usage étant
d’être « transparentes », le fait d’en indiquer l’origine contredit ce pour quoi elles sont employées. L’application d’une mention de type « archives » sur les images voit, alors, dans le
milieu professionnel, deux tendances s’affronter. La première est celle de la systématisation du signalement « archives » sur les images impliquées ou, dans une moindre mesure, l’obligation
de le signifier dans le commentaire du journaliste. Pourtant, cette systématisation de la mention pose au moins un nouveau problème, celui de sa durée de présence à l’image. Si l’on
systématise la mention sur les images, il faut la laisser pendant l’ensemble de la séquence d’archives en question. Nous pouvons légitimement nous interroger sur le fait que le
téléspectateur repère vraiment le sigle « images d’archives » lorsque ce dernier n’apparaît que quelques secondes. De plus, certaines de ces images d’illustration possèdent une valeur «
esthétique ». Si un plan présentant des images d’archives dure trois secondes, le téléspectateur aura son regard pris, soit par la « belle image », soit par l’indication « archives »,
rarement les deux ensemble, en si peu de temps. > L’indication systématique du statut d’archives des images est > plus compliquée à mettre en place qu’il n’y paraît Dans le cas des
sujets de société ou de consommation, qui sont parfois des « tout archives », ce signalement devrait apparaître sur l’ensemble du reportage, mais du point de vue de la construction du sens
du reportage, cette mention vient contredire le commentaire. Dans le cas de reportages comme ceux annonçant les chiffres mensuels du chômage ou, par exemple, un sujet sur le remboursement
des médicaments, le commentaire s’inscrit dans le présent, voire dans le futur, là où le sigle à l’écran indique des images du passé. L’indication systématique du statut d’archives des
images est, par conséquent, plus compliquée à mettre en place qu’il n’y paraît. Cette position semble plus une attitude de recherche d’honnêteté intellectuelle avec le téléspectateur qu’une
position dogmatique, et ce, même chez les documentalistes dont pourtant l’apposition de cette mention marque, de manière visible, le travail à l’antenne. Comme le lecteur l’aura compris et,
sans doute, constaté lors de ses visionnages des JT, c’est une autre tendance qui s’impose : celle de l’usage parcimonieux du signalement. Les tenants de cette tendance, les plus nombreux,
estiment que cette notation « archives » ne se justifie que si son absence peut entraîner la confusion dans l’esprit du téléspectateur. Soulignons que la simple indication « archives » sur
une séquence d’images ne renseigne pas vraiment le téléspectateur sur les conditions de cet enregistrement, l’endroit et l’époque réels où il a été tourné. C’est pourquoi de nombreux acteurs
de la production d’un journal télévisé pensent qu’une utilisation systématique de la mention « archives » n’apporterait rien au téléspectateur. Dans le cas des informations « sans images »,
la notification des séquences d’archives peut même parfois se révéler être un message préjudiciable au commentaire qu’elles « illustrent simplement ». En outre, bien que la population
concernée par ce cas soit restreinte, le fait de reconnaître un logo, par exemple celui de l’Ina (Institut national de l’audiovisuel) dans l’image), peut amener le téléspectateur à créer des
inférences à partir d’une expérience personnelle, de son vécu et le faire ainsi, par l’imaginaire, s’évader du reportage pendant un moment. Signalons aussi que certains journalistes,
soucieux de l’aspect esthétique de leur reportage, trouvent que « cela ne fait pas beau »(5). Si cette réflexion vient confirmer l’idée que l’esthétique des images reste une priorité dans
l’esprit de bon nombre de journalistes-monteurs, elle montre aussi qu’indiquer la source de leurs matériaux n’est pas la préoccupation première de tous les journalistes. Cependant, le
téléspectateur attentif observera que, selon le chef d’édition et/ou le journaliste responsable d’un reportage, cette utilisation se fait de manière très variée entre les différentes
éditions d’un même journal ou d’une chaîne à l’autre. > L’indication de l’origine des images, provenant en particulier > des autres diffuseurs, n’est pas qu’un débat éthique mais >
aussi un enjeu économique Au-delà de la mention « archives », l’indication de l’origine des images, provenant en particulier des autres diffuseurs, n’est pas qu’un débat éthique mais aussi
un enjeu économique. En effet, l’apposition — ou non — du nom de la source sont des éléments pris en compte lors de la négociation commerciale des images. Les agences, comme APTN (Associated
Press Television News) ou Reuters, qui fournissent à leurs abonnés des images achetées à d’autres chaînes précisent, dans le texte accompagnant leurs envois d’images, l’obligation ou non de
citer la chaîne détentrice des droits. Les incrustations textuelles sur nos écrans de télévision nourrissent donc de nombreux débats qui, souvent, s’accompagnent d’enjeux financiers. LA
RÉUTILISATION INVISIBLE Nous venons de voir que, lorsqu’ils avaient le choix, les journalistes-monteurs manipulaient généralement le signalement des images d’archives avec parcimonie. Cette
pratique est généralement une conséquence de choix et d’un jeu de contraintes pesant sur les différents acteurs. Le lecteur conviendra sûrement que l’absence du signalement « archives » lors
de l’utilisation d’une séquence montrant un éclair déchirant le ciel, filmé en mars 2016 à Nantes et réutilisée pour illustrer un reportage sur les pluies diluviennes dans le Gard en 2017
ne remet pas fondamentalement en question le message journalistique véhiculé par le sujet. En revanche, d’autres cas d’archives « invisibles » posent de très lourdes interrogations sur
l’éthique de leur utilisation. Arnaud Mercier décrit un cas posant de véritables problèmes déontologiques, dus à l’absence d’indices permettant d’identifier le recyclage d’une séquence
d’images d’archives. Il s’agit du cas où cette dernière remplace les images d’un événement « réel » mais dont les images, soit n’existent pas, soit ne sont pas disponibles. Nous touchons,
alors, aux dérives possibles - et effectives - de l’utilisation d’archives comme images d’illustration. Arnaud Mercier dépeint cette pratique comme « récurrente » dans les journaux
télévisés. Il cite l’exemple de la Conférence palestinienne tenue à Bagdad en novembre 1990. À cette époque, les chaînes de télévisions occidentales n’étaient pas autorisées à tourner en
Irak. Dès lors, rendre compte en images des événements de la « crise du Golfe » devenait impossible. Arnaud Mercier explique que : « Antenne 2 […] choisit alors de monter un reportage à base
d’archives, mais sans le signaler explicitement, et montra les images de la Conférence palestinienne d’Alger, [s’étant déroulée] quelques années auparavant, sur un commentaire relatant la
conférence de Bagdad. À aucun moment, le journaliste n’a prétendu que les images montrées étaient celles de Bagdad, mais leur association avec le commentaire le laissait penser. Interrogé
sur le procédé, un grand reporter de cette chaîne ne s’avouait pas le moins du monde choqué. Il ne s’agissait en aucun cas d’une manœuvre destinée à tromper, mais simplement d’une astuce de
montage pour rendre le sujet plus vivant. Il n’y avait pas manipulation en ce sens que la Conférence palestinienne avait bien eu lieu à Bagdad et que, si les images de Bagdad avaient existé,
elles auraient ressemblé à celles venant d’Alger »(6). Si nous nous arrêtons à la réflexion d’Arnaud Mercier, nous pouvons imaginer que cette façon de faire est parfaitement intégrée aux
habitudes des producteurs de l’information télévisée. Nous souhaitons ici fortement nuancer cette position. En effet, notre observation participative dans une rédaction de JT nationaux ne
nous a jamais montré des cas aussi extrêmes d’utilisation d’images d’archives. D’ailleurs, comme nous l’avons précédemment exposé au sujet de la monstration de ces documents, les acteurs de
l’audiovisuel, eux-mêmes, s’interrogent sur cette pratique et, au premier chef, les documentalistes qui gèrent ce matériau. VALIDATION DE L’IMAGE : DES CHOIX ÉTHIQUES INDIVIDUELS > Dans
le processus de sélection des images en vue d’une > réutilisation effective, le documentaliste se trouve directement > concerné par cette question déontologique Dans le processus de
sélection des images en vue d’une réutilisation effective, le documentaliste se trouve directement concerné par cette question déontologique. Dans l’esprit des journalistes-monteurs, sauf
indications contraires explicitement signalées, la séquence d’images que leur fournit le documentaliste est une séquence « libre d’utilisation », puisque celui dont c’est le métier l’a
_validé_e. C’est donc à lui qu’incombe, en grande partie, la responsabilité du respect de la « déontologie » de la réutilisation des images de _son _fonds documentaire. Et les discussions
sur l’éthique de la réutilisation de certaines images d’archives dans certains contextes sont plus régulières que ne le laisserait penser l’exemple de la conférence de Bagdad. Néanmoins, ces
discussions se font entre individus et, par conséquent, les conclusions dépendent des personnes impliquées et de leur vision propre de « ce qui se fait et de ce qui ne se fait pas ». À LIRE
ÉGALEMENT DANS LE DOSSIER _DÉPASSER LA CRISE DE CONFIANCE ENVERS L’IMAGE_ Le diable est dans les écrans : vraiment ? par Serge Tisseron Éduquer les jeunes aux images, un enjeu de
citoyenneté, par Virginie Sassoon L’image, une interprétation subjective du passé, par Myriam Tsikounas Vérifier les images : un principe intangible pour l’AFP, interview de Mehdi
Lebouachera, par Isabelle Didier et Philippe Raynaud Danger de l’image, image en danger, par François Soulages -- Crédit : Ina. Illustration : Alice Durand (1) À ce sujet, voir, par exemple,
le chapitre 15 de François NINEY, L'Épreuve du réel à l'écran: Essai sur le principe de réalité documentaire, Bruxelles, de Boeck, 2002. (2) Marc FERRO, Récits d’amertume, Carnet
du Dr Muybridge n°2, Lussas, 1993. (3) Yves JEULAND, « L'écriture documentaire avec des images d'archives », Sociétés & Représentations, vol. 29, no. 1, 2010, pp. 175-190.) (4)
Article 2.3.8 des chaînes privées en 2018. Conventions disponibles sur le site du CSA. Les chaînes publiques ne signent pas de convention avec le CSA mais sont soumises à un « cahier des
missions et des charges ». C’est dans le chapitre premier de ce cahier que se situe le paragraphe : « obligations générales et déontologie ». Nous y retrouvons les mêmes recommandations que
celles données aux diffuseurs privés. (5) Entretien avec un journaliste sportif pour le groupe Métropole Télévision. (6) Arnaud MERCIER, Le Journal télévisé, Paris, Presses de Sciences Po,
1996, p. 157. DÉPASSER LA CRISE DE CONFIANCE ENVERS L’IMAGE - ÉPISODE 3/6 Depuis l’avènement de la photo et du cinéma, nous cherchons à faire parler les images qu’ils ont produites. Simple
témoignage ? Représentation construite par des artistes ? Révélateurs des sociétés du passé ? Pour cela, il faut d’abord mettre au jour leurs conditions et dispositifs de production.
DÉPASSER LA CRISE DE CONFIANCE ENVERS L’IMAGE - ÉPISODE 2/6 Avec Internet et les réseaux sociaux, nous sommes tous devenus des médias, producteurs et diffuseurs d’images et d’informations.
Ce changement civilisationnel conduit à l’impérieuse nécessité d’une éducation aux médias et à l’information, dont l’apprentissage des images constitue un volet majeur.
Trending News
Rugby : quel(s) club(s) français sera champion d'europe ce week-end?RUGBY : QUEL(S) CLUB(S) FRANÇAIS SERA CHAMPION D'EUROPE CE WEEK-END ? Par Le Figaro Il y a 3 heures Bordeaux-Bègles...
Wall street termine près de l'équilibrePublicité La Bourse de New York a terminé à un niveau proche de l'équilibre jeudi, les investisseurs tentant de se ...
Tennis : auger-aliassime met fin au parcours d’alexandre müller à hambourgTENNIS : AUGER-ALIASSIME MET FIN AU PARCOURS D’ALEXANDRE MÜLLER À HAMBOURG Tombeur d’Alexander Zverev la veille, le Fran...
Barrages Pro D2 : Provence Rugby se défait de Soyaux Angoulême et affrontera Grenoble en demi-finaleBarrages Pro D2 : Provence Rugby se défait de Soyaux Angoulême et affrontera Grenoble en demi-finale Par Ilian Valet Il ...
Mètre et kilogramme : comment la France a imposé au monde ses étalons il y a 150 ansRéservé aux abonnés Mètre et kilogramme : comment la France a imposé au monde ses étalons il y a 150 ans Par Vincent Bor...
Latests News
La banalisation des images d’archives dans les jt, un problème éthiqueDÉPASSER LA CRISE DE CONFIANCE ENVERS L’IMAGE - ÉPISODE 4/6 L’utilisation des images d’archives dans les JT est considér...
Revue de presse psg : mbappé, fifa 21, mediapro, ligue 1… - canal supporters psg 24-7Vu et lu au sujet du PSG ce jeudi 8 octobre 2020 dans la presse hexagonale. _LE PARISIEN_ explique comment KYLIAN MBAPPÉ...
Affaire carlos ghosn : l'ancien patron de renault est sorti de prison à tokyo - iciL'ancien patron de Renault Carlos Ghosn est sorti du centre de détention de Tokyo, où il était incarcéré depuis plu...
Arrivage electro depot : moins de 250 euros pour ce pc portableSi vous souhaitez acquérir un PC portable afin de pouvoir l'utiliser depuis n'importe quel endroit pour navigu...
Europe : l’heure des choix, nos propositions pour l’union européenne | terra nova1. UNE EUROPE DE LA TRANSFORMATION POSITIVE CENTRÉE SUR UNE NOUVELLE FORME DE CROISSANCE, DURABLE ET ÉQUITABLE L’UE doit...