Covid-19 : "le nombre de patients en réanimation n’augmente plus en ile-de-france", affirme un médecin réanimateur
Covid-19 : "le nombre de patients en réanimation n’augmente plus en ile-de-france", affirme un médecin réanimateur"
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Cet article date de plus de trois ans. "Nous commençons à atteindre le pic en réanimation" en Ile-de-France, a indiqué vendredi sur franceinfo Bruno Mégarbane, chef du
service de réanimation de l'hôpital Lariboisière à Paris. Article rédigé par franceinfo Radio France _"Le nombre de patients ayant une forme grave de Covid-19
n'augmente plus en Ile-de-France"_, a expliqué vendredi 14 janvier sur franceinfo le professeur Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation de l'hôpital Lariboisière à
Paris. _"Nous commençons à atteindre le pic en réanimation"_, ajoute-t-il, en expliquant que _"le nombre de patients qui rentrent est inférieur à celui des patients qui
sortent."_ Toutefois, selon lui, _"il est encore trop tôt pour relâcher les contraintes et les gestes barrières."_ FRANCEINFO : LA SITUATION EST-T-ELLE RASSURANTE À L’HÔPITAL
? BRUNO MÉGARBANE : Comme tous les médecins et tous les soignants d’Ile-de-France, j’ai reçu un mail de président de l’AP-HP ce vendredi matin. Ce mail est très optimiste, ou en tout cas
rassurant, nous disant que tout se passe bien à l'hôpital actuellement. C’est d’ailleurs ce que nous constations depuis déjà quelques jours dans nos services. Dans le service dans
lequel je travaille, le nombre de patients ayant une forme grave de Covid-19 n'augmente plus, nous restons stables. Aujourd'hui, nous avons 12 patients en réanimation. Il y en a
huit qui sont là pour des formes extrêmement graves du Covid-19 liées au variant Delta. Nous avons quatre autres patients qui sont contaminés par le variant Omicron mais qui sont là pour
d'autres raisons, qui n'ont rien à voir avec le Covid-19. Ce n’est pas le virus qui les a amenés en réanimation. Pourtant, ils sont comptabilisés dans les chiffres de personnes
présentes en réanimation pour Covid-19. Évidemment, tout cela nous laisse penser que le variant Omicron est beaucoup moins grave que le variant Delta. Nous commençons même à atteindre le pic
en réanimation parce qu'effectivement, les contaminations Delta sont désormais en recul. ON PEUT DONC DIRE QUE NOUS AVONS ATTEINT LE PIC ? C’est difficile à dire si l’on prend en
compte la totalité du pays, car le variant Delta continue de circuler dans certaines régions. En revanche, en Ile-de-France, oui, nous avons désormais un solde négatif, c’est-à-dire que le
nombre de patients qui rentrent est inférieur à celui des patients qui sortent. Pour autant, il y a toujours des entrants en réanimation avec des formes graves de maladies, contaminés par le
variant Delta. C'est pourquoi il faut encore être extrêmement prudent à l'échelle individuelle, notamment lorsque l'on est pas vacciné. Les patients qui viennent en
réanimation pour des formes graves de la maladie ne sont pas vaccinés pour leur grande majorité, ou si elles le sont, ce sont des personnes avec des comorbidités ou une immunodépression.
PEUT-ON COMMENCER À RELÂCHER LES CONTRAINTES ? Je crois que c'est encore un peu tôt. L'épidémie progresse encore, même si elle progresse avec un taux plus lent que la semaine
passée. Nous ne sommes pas encore au pic des contaminations. Ce sera plutôt d’ici au moins sept jours, à mon avis. Par la suite, évidemment, les choses vont régresser, on l'espère très
vite. Les chaînes de contamination vont s’estomper, à condition, évidemment, de maintenir ces mesures barrières jusqu'au bout. Car sinon, évidemment, on rétablit de nouvelles chaînes de
contamination, notamment vers les personnes les plus fragiles, et ce serait vraiment dommage alors que les choses s'améliorent.
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