Un cauchemar logistique de portimao à imola

Si le Grand Prix d'Emilie-Romagne, sur l'autodromo Dino & Enzo Ferrari à Imola, ne durera que deux journées au lieu de trois habituellement, c'est essentiellement pour

faciliter la vie des équipes. Cette troisième manche italienne du championnat du monde, qui veut rendre hommage à la "Motor Valley" de cette région qui regroupe la plupart des

marques sportives de la Botte (c'est pourquoi il ne s'agit pas du Grand Prix de Saint-Marin comme auparavant à Imola), va étrenner un nouveau format. Une seule séance de

qualification de 90 minutes se tiendra le samedi matin avant les qualifications l'après-midi et la course le lendemain, un programme compact afin de s'adapter aux réalités de cette

saison pas comme les autres. En effet, le rendez-vous d'Imola clôturera début novembre une campagne européenne harassante qui aura permis de mettre sur pied treize Grands Prix en

l'espace de quatre mois. _"L'effort logistique est colossal, _confie Beat Zehnder, le team manager d'Alfa Romeo Racing, dans les colonnes du _Blick. Avec 2.500 km entre

Portimao et Imola, les camions des écuries devront rouler non-stop. Nous allons prévoir des chauffeurs supplémentaires car ils n'auront que 48 heures pour effectuer le trajet."_

_"C'est pourquoi on ne roulera pas à Imola le vendredi afin de donner le temps d'installer le matériel, _explique-t-il. _La Formule 1 bénéficie d'une organisation

exemplaire pour permettre les déplacements, mais cela exige beaucoup des hommes. On ne peut pas se plaindre car cela a permis de sauver la saison."_ Découvrez les GIRLFRIENDS DES

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