Parcs, plages, abords des écoles... Dès le 1er juillet, il sera interdit de fumer dans ces lieux fréquentés par les enfants

Le gouvernement annonce ce jeudi 29 mai serrer la vis face au tabac.À compter du 1ᵉʳ juillet, fumer deviendra interdit dans de nombreux lieux publics fréquentés par les enfants, par exemple

les abords des écoles, les jardins publics ou encore les équipements sportifs.Les contrevenants risqueront une amende de 135 euros. Être à l'air libre ne sera bientôt plus suffisant

pour allumer une cigarette. Dans une interview accordée ce jeudi 29 mai à Ouest-France (nouvelle fenêtre), la ministre de la Santé Catherine Vautrin annonce de nouvelles restrictions contre

la consommation de tabac. "Dès le 1ᵉʳ juillet, les plages, parcs et jardins publics, abords des écoles, abris de bus, équipements sportifs seront, partout en France, des espaces sans tabac",

indique-t-elle. "Fumer y sera donc interdit." 

S'agissant des plages, l'entourage de la ministre précise que l'interdiction ne sera en vigueur que pendant "la période estivale". Concernant les abris de bus cette fois,

"c’est à la bonne intelligence de chacun", ajoute-t-il. "L’objet est d’être loin des enfants."

Collégiens et lycéens ne pourront plus fumer devant les établissements En créant cette "base légale", le gouvernement entend faire disparaître le tabac "là où il y a des enfants". "Au-delà

de la distance précise autour de l'école, l'idée, c'est que l'enfant sortant de l'école ne doit pas avoir devant lui un mur de parents en train de fumer", illustre

ainsi Catherine Vautrin auprès du quotidien régional.

Les collégiens et lycéens ne pourront plus non plus fumer devant leur établissement, tandis que les cigarettes seront également interdites aux abords des établissements sportifs extérieurs,

comme les terrains de football. À noter que ces interdictions ne concernent pas la cigarette électronique, mais uniquement le tabac.

Pas d'interdictions sur les terrasses de cafés et restaurants "Ne pas respecter la règle pourra engendrer une contravention de 4ᵉ classe, soit 135 euros", prévient la ministre de la Santé.

"On ne va pas mettre en place de nouvelles brigades, mais les polices municipales ou les officiers et agents de police judiciaire auront cette mission. Je crois beaucoup à

l'autorégulation de nos concitoyens, qui respectent les règles et les autres, et qui comprennent l'intérêt de cette mesure de santé publique. C'est ça, la vie en société."

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En revanche, le tabac ne sera pas interdit sur les terrasses. "On se concentre sur les lieux où il y a beaucoup d'enfants", justifie Catherine Vautrin. "Nous souhaitons que les

générations qui naissent soient des générations sans tabac. [...] La liberté de fumer s'arrête là où commence le droit des enfants à respirer un air pur. Je ne peux accepter des

maladies évitables : c'est prouvé que la prévention réduit les risques."

I.N