« choose france » : macron vise les chercheurs américains, mais poursuit la casse de l'université
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Vendredi 18 avril, Emmanuel Macron a annoncé l’ouverture d‘une plateforme intitulée « _Choose France for Science_ », qui vise à accueillir des projets de recherche et des chercheurs
internationaux dans les universités françaises. Il a réagi sur X aux attaques sur les libertés académiques aux États-Unis, en déclarant que la recherche serait une « _priorité_ » pour la
France et a invité tous·tes les chercheur·euses réprimé·es à « _choisir la France_ » : > Ici en France, la recherche est une priorité, l’innovation une > culture, la science un horizon
sans limite. Chercheurs, chercheuses > du monde entier, choisissez la France, choisissez l’Europe ! Je > vous donne rendez-vous le 5 mai. > > → https://t.co/a8qXY6issB >
> — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) April 18, 2025 La plateforme « _Choose France for Science_ » sera hébergée sur le site de l’ANR (Agence Nationale de la Recherche). Le gouvernement
promet un financement des projets jusqu’à 50% du budget, et prévoit également un fonds d’aide qui pourrait atteindre 100 millions d’euros. Cette proposition du président français prend forme
à la suite des attaques du gouvernement américain à l’égard des universités et du monde de la recherche aux États-Unis, dans une campagne nationale de lutte contre le « wokisme ». Trump et
son administration ont en effet licencié des centaines de scientifiques et d’experts de l’Administration océanique et atmosphérique nationale et coupent drastiquement le budget d’universités
comme Harvard. Dans ce contexte, des chercheurs quittent les États-Unis, et Macron cherche à positionner la France comme une alternative pour eux, dans l’objectif d’accroître l’attractivité
de la recherche française à l’international. Les objectifs sont d’ailleurs affichés très clairement : le programme d’accueil des chercheurs stipule que les candidats retenus devront
s’engager « _à déposer un projet européen ou international compétitif_ » (ERC, EIC pathfinder…) dans les deux ans suivant leur arrivée. L’université Aix-Marseille a été la première à se
lancer, promettant d’accueillir des chercheurs américains en lançant une initiative de « _Safe place for science_ » début mars. Une quinzaine de scientifiques américains pourraient être
accueillis à partir de juin, et notamment des profils « expérimentés » provenant d’universités d’élite. Alors qu’Emmanuel Macron promet de débloquer des dizaines de millions d’euros pour les
chercheur·euses américain·es, c’est une tout autre réalité à laquelle doit faire face la recherche française. En janvier, le Parlement a voté pour réaliser 630 millions d’euros d’économies
dans l’ESR, et le CNRS a annoncé une réduction des budgets des laboratoires de recherche pour favoriser certains « key labs », à des fins de compétitivité internationale. Ces exemples
illustrent l’hypocrisie des annonces d’Emmanuel Macron. Alors qu’il parle de la science comme d’un « _horizon sans limite_ », il a participé, depuis son premier mandat, à restreindre et à
orienter la recherche selon les besoins du patronat français en mettant en place un système d’évaluation de laboratoires et d’appels à projet, en mettant en concurrence les chercheurs avec
sa loi LPPR qui a représenté une attaque néolibérale d’ampleur pour la recherche française. Cette proposition ne résoudra en rien le manque de financement structurel de la recherche en
France. Le gouvernement français cherche à capitaliser sur les attaques menées par Trump aux États-Unis pour recruter des chercheur·euses internationaux dans ses intérêts capitalistes et
impérialistes, main dans la main avec ceux du patronat.
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