Paroles d’expert :  «il faut éviter la fracture numérique»

La mise en œuvre opérationnelle du SDDAN des Alpes-Maritimes a été confiée au SICTIAM (Syndicat intercommunal des collectivités territoriales informatisées des Alpes Méditerranées), dont

Francis KUHN est le directeur général. QUEL EST L’ÉTAT D’AVANCEMENT DU SDDAN DANS LES ALPES-MARITIMES ? Un marché d’études a été lancé en février dernier pour préparer les travaux. Nous

devons déposer une demande de financement auprès de la Mission France Très Haut Débit au plus tard fin septembre, afin d’obtenir l’aide de l’Etat dans le cadre du Fonds national pour la

société numérique. Nous attendons entre 10 et 15 millions d’euros pour la première phase. Nous recruterons ensuite l’exploitant du réseau. Les premiers coups de pioche devraient être donnés

début 2015. QUEL EST L’ENJEU DE L’AMÉNAGEMENT NUMÉRIQUE POUR LES ALPES-MARITIMES ? Les collectivités doivent éviter que des disparités se créent. Il faut donc que nos travaux se déroulent

parallèlement aux travaux des opérateurs privés. Nous devons faire en sorte que dans le haut et l’arrière pays, le numérique soit présent en temps et en heure pour qu’il n’y ait pas de

fracture numérique dans le département. Une inconnue nous préoccupe cependant. Dans la zone du moyen pays, dans les collines niçoises et vers Grasse, les opérateurs ont déclaré qu’ils

avaient l’intention d’intervenir entre 2015 et 2020, mais les maires craignent qu’ils ne tiennent pas leur engagement. C’est une région très importante en surface et en nombre d’habitants

puisqu’elle concerne 64 communes. Nous mettons donc en place des conventions avec les opérateurs pour pouvoir suivre le déploiement dans ces zones grises.