Jean-pierre caillot, après la relégation en ligue 2 de reims : « c'est toujours facile de réécrire l'histoire après »
Jean-pierre caillot, après la relégation en ligue 2 de reims : « c'est toujours facile de réécrire l'histoire après »"
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JOINT PAR « L'ÉQUIPE » VENDREDI, AU LENDEMAIN DE LA RELÉGATION DE SON CLUB APRÈS SEPT ANS PASSÉS EN LIGUE 1, LE PRÉSIDENT DE REIMS JEAN-PIERRE CAILLOT NE REGRETTE PAS LES DÉPARTS DE
PLUSIEURS JOUEURS DURANT LE MERCATO D'HIVER ET RASSURE SUR LA PÉRENNITÉ FINANCIÈRE DU CLUB. « Cette relégation en Ligue 2 est-elle pour vous plus douloureuse que celle de 2016 et
pourquoi ? Une relégation, c'est toujours douloureux. On a beau savoir, quand on démarre une saison, qu'il y aura des clubs relégués, on espère et on imagine toujours que ce ne
sera pas le sien. D'autant plus que le travail accompli depuis des années nous laissait penser qu'on avait les bases pour effectuer notre huitième saison en Ligue 1 _(remontée en
2018)._ Après, c'est le sport, il faut en accepter le résultat, même s'il est douloureux. Cela génère toujours beaucoup de déception à l'intérieur et à l'extérieur du
club. Et même de la colère, exprimée par vos supporters, en particulier les ultras (_Ultrem 1995)_ qui ont arraché des sièges et proféré des insultes à votre encontre, jeudi soir, après la
défaite contre Metz (1-3 a.p._)_ entraînant cette relégation. Comment l'avez-vous vécu ? Les supporters sont déçus comme nous. Ils expriment leur déception, mais on a toujours un
sentiment d'injustice quand on est montrés du doigt comme ça. C'est un phénomène classique, même si c'est quand même un peu excessif. On peut exprimer son mécontentement sans
pour autant dégrader ou insulter. Le scénario rocambolesque de votre relégation n'accentue-t-elle pas leur déception et surtout la vôtre ? Quand on a un club plutôt bien géré qui ne
fait pas parler de lui, c'est surprenant qu'à un moment, une descente puisse arriver. Mais en fait, c'est juste normal dans le foot. Le scénario est abominable, il ne faut pas
s'en cacher. On a eu notre destin en mains pendant de nombreux matches, il nous manquait un petit point. Évidemment qu'on rabâche tous les matches de la saison, ceux qu'on
aurait dû gagner, ceux où on a raté un penalty, ceux où l'arbitre a commis une erreur... Tout cela repasse dans la tête. Mais le plus catastrophique, c'est d'être barragiste
sur un penalty survenu sur un autre stade à la centième minute_ (le succès du Havre à Strasbourg, 3-2, le 17 mai)._ Après, la dernière fois, où on est descendus_ (en 2016),_ on a gagné 4-1
contre Lyon, mais à dix minutes de la fin, Toulouse a gagné à Angers (3-2). C'est douloureux aussi. Dans les deux cas, cela confirme une réalité bien connue : il ne faut jamais dépendre
des autres. « Sur l'aspect financier, le club n'est pas en péril » Avez-vous l'espoir d'être repêché en L1 en raison de la situation financière précaire de certains
clubs maintenus (Le Havre, Angers, voire Lyon) ? Je ne mise absolument pas là-dessus. On s'est déjà mis au travail avec mes équipes et on considère bien qu'on est en L2. Lors de la
descente précédente, en 2016, Bastia avait été relégué, puis repêché. Et on se souvient qu'on a laissé beaucoup d'énergie pour gagner un procès contre la Fédération et la Ligue,
qu'on a ensuite perdu en appel. En fait, tout ce qu'on avait dit concernant la gestion de Bastia était vrai, sauf qu'on a eu raison un an trop tôt _(faillite en 2017)._ Cette
fois-ci, on est absolument pas dans ce schéma-là. Il ne faut surtout pas perdre d'énergie là-dedans, en laissant penser ou imaginer des choses. Avez-vous des regrets quant à certains
choix effectués cette saison, comme la vente du milieu Marshall Munetsi, le 3 février (en plus d'Emmanuel Agbadou, le 3 janvier, 20 M€ chacun à Wolverhampton), jour où vous avez limogé
Luka Elsner, et la gestion du capitaine Teddy Teuma, écarté dès avril ? C'est toujours facile de réécrire l'histoire après. Il y a trois éléments : 1. Le choix du coach de
l'été dernier et le fait qu'il a fallu s'en séparer, donc ça, c'est évidemment un échec. 2. Sur le cas Marshall Munetsi, il l'a très bien exprimé dans son interview
dans L'Équipe. Quand tu discutes toute la nuit avec le joueur et qu'il souhaite aller vivre son rêve alors que cela fait cinq ans et demi qu'il est irréprochable, tu ne peux
pas l'en priver. Il me considère comme son père, donc cela a été douloureux pour moi, mais je ne peux pas regretter de l'avoir laissé vivre son rêve. Je n'ai pas de regrets
humainement parlant. Accessoirement, cela ne fait pas de mal aux finances du club. 3. Concernant Teddy Teuma, si on a pris cette décision de l'écarter, c'est qu'on considérait
qu'il n'avait pas aux yeux de ses camarades un rôle de leader. Pour ça, il faut que le groupe l'accepte et il y avait un problème de ce côté-là. Cela n'enlève rien au
fait que c'est un bon garçon. Il n'arrivait pas à performer et ça s'est traduit dans son comportement. Il faut se souvenir que pendant un match, il s'en est pris à
d'autres joueurs (_contre Auxerre, 0-2, le 9 mars)_. Et ce n'est pas du_ "On-Off_ " : à partir du moment où le garçon n'y est plus dans sa tête, tu ne peux pas le
faire revenir à un instant T. Avant de prendre la décision, on a eu des discussions avec lui, on a décidé de l'écarter. Et après, on ne pouvait plus faire marche arrière, car c'est
un humain, pas une machine. Donc on n'éprouve pas de regrets. Maintenant, de notre côté, on n'exclut pas qu'il puisse nous aider en Ligue 2. Comment appréhendez-vous ce
retour en L2 sur le plan financier ? Avec quel budget (55 M€ cette saison) et y a-t-il des licenciements administratifs à craindre ? C'est un peu tôt pour avoir un budget affiné. On
nous a fait parfois le reproche d'être un club bien géré et c'est dans ces moments-là que ça porte ses fruits. On a déjà pris une première salve l'année dernière avec les
droits télé et cette année, avec les ventes déjà réalisées, celles de cet hiver_ (les 40 M€ pour Agbadou et Munetsi chez les Wolves, donc),_ mais aussi Amir Richardson l'été dernier _(à
la Fiorentina, 9 M€)._ Avec tout ça mis bout à bout, on a de quoi faire le budget. Et bien sûr, certains joueurs disposent d'un bon de sortie et si on obtient ce qu'on souhaite,
on les laissera partir. Sinon, ils resteront avec nous et ils sont budgétés pour ça. Aujourd'hui, sur l'aspect financier, le club n'est pas en péril. « On n'a absolument
pas le couteau sous la gorge » Mais y a-t-il quand même une plus grande urgence à vendre un ou plusieurs joueurs avant le passage devant la DNCG, le 24 juin (Yehvann Diouf, Valentin
Atangana, Cédric Kipré, Junya Ito, Keito Nakamura, Teddy Teuma...) ? D'abord dans une gestion saine, il y a le fait de prévoir l'accident et tous ces joueurs, comme les autres, ont
désormais contractuellement des salaires de Ligue 2 _(divisé par deux)._ Donc s'ils restent dans la masse salariale, c'est gérable et on peut amortir la descente pendant au moins
une année. On avait été un peu les précurseurs de cela en 2016. On n'est pas dans le monde des bisounours et il y a un certain nombre de clubs qui pensent que parce qu'on va en L2,
alors on va baisser le prix de nos joueurs. Mais ce ne sera pas le cas. On vendra au prix qu'on souhaite comme on a toujours fait et on a la réputation d'être plutôt bons
vendeurs, sans jamais les brader ni exagérer. Demandez par exemple à Wolverhampton s'ils ne sont pas ravis de leurs achats. Aujourd'hui, ce sont des joueurs de L1 et la valeur des
internationaux reste la même. On n'a absolument pas le couteau sous la gorge et il est probable que sur l'ensemble et la qualité de l'effectif, on obtiendra les ventes
voulues. Certains ont des bons de sortie, d'autres non et ils seront en L2 avec nous. Yehvann Diouf fait-il bien partie des premiers ? Pas spécialement, car le marché des gardiens est
très particulier. Pour le moment, on n'a pas d'offre pour lui. Après, on a Ewen Jaouen _(retour de prêt de Dunkerque, L2)_ et Alexandre Olliero _(le numéro deux actuel)_ avec
lesquels on pourrait repartir si Yehvann s'en va. Comment s'y prendre pour remonter le plus vite possible (la dernière fois, cela avait pris deux ans, remontée en 2018) ? Dans
quelle mesure l'effectif sera-t-il bouleversé ? Il faudra d'abord voir les joueurs qui vont rester avec nous, ceux qui n'ont pas de bon de sortie et ceux pour lesquels on
n'obtiendra pas les prix souhaités. On pense que ce groupe, même s'il n'a pas performé pendant six mois, reste de qualité. Surtout, on a une académie qui travaille très bien
et est reconnue dans l'Europe entière. On va s'appuyer en grande partie sur nos jeunes joueurs qui ont cette expérience d'une année de L1 pour certains. Ensuite, on verra les
ajustements à faire dans la L2, un Championnat difficile. Mais avant d'envisager les entrées, on va déjà regarder les sorties. Je ne pense pas que l'effectif sera bouleversé, il y
a des remplaçants déjà dans la pouponnière et des joueurs arrivés cet hiver passent tout à fait dans un compte d'exploitation de Ligue 2 _(à l'exception peut-être de Jordan
Siebatcheu, les autres étant Hiroki Sekine, Malcolm Jeng, Mory Gbane, John Patrick et Zabi)._ Quelles sont vos intentions concernant l'entraîneur, Samba Diawara (47 ans, ex-adjoint
promu en février, sous contrat jusqu'en 2028) ? On doit le rencontrer et il doit nous faire part de ses intentions à lui. C'est une décision qui lui appartient aussi. Nous, on
l'a toujours soutenu et on reste dans cette position. Mais il faut savoir si lui, qui a découvert la fonction, a envie de continuer et dans quel état d'esprit il est. Nous, on
n'a pas du tout envie de s'en séparer ! » « Yannick Noah est venu en toute amitié » La présence de lundi à jeudi auprès du groupe rémois de Yannick Noah a suscité énormément de
réactions. Sur ce sujet, le président Jean-Pierre Caillot nous a simplement précisé : _« On ne l'a pas du tout fait venir en tant que consultant et il n'a bien sûr absolument pas
été payé. C'est un proche de Yann Kombouaré_ (le directeur sportif adjoint)._ Yannick Noah est venu en toute amitié pour discuter avec nous et ce n'est jamais négatif
d'essayer d'avoir des ondes et de l'énergie positives. »_ Même si au final, cela n'a donc pas fonctionné.
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