Gabriel Attal à Nevers pour soutenir Perrine Goulet : "Le sujet, c'est l'extrême droite"

Sa visite n’était pas prévue. Gabriel Attal, qui mène la campagne des législatives pour les candidats de la majorité présidentielle, s’est invité, jeudi 4 juillet, à Nevers, pour soutenir

Perrine Goulet (MoDem), engagée dans un duel face à un candidat d’extrême droite, Charles-Henri Gallois, arrivé en tête au premier tour.

"C’est important qu’il vienne prendre le pouls d’un territoire comme le nôtre", appréciait Perrine Goulet. "Il s’est glissé dans notre planning puisqu’on avait prévu d’être présents sur le

marché de la Grande Pâture. Gabriel Attal a un parcours inspirant, il est courageux. C’est toujours un atout d’avoir un tel soutien dans une campagne."

Les Neversois, que ce soit sur le marché ou, plus tard, dans les rues commerçantes du centre-ville, lui ont plutôt réservé un bon accueil. Il s’est livré sans rechigner à une longue séance

de selfies, même s’il a été interpellé à plusieurs reprises sur la réforme des retraites, toujours impopulaire.

"Je suis ici à Nevers dans un combat qui est assez illustratif de ce qui se joue dans le pays", a estimé Gabriel Attal. "Je suis venu soutenir Perrine Goulet, qui est députée depuis sept ans

et qui a réalisé un travail formidable. Elle connaît parfaitement ce territoire, elle a agi pour obtenir des moyens supplémentaires, notamment pour le commerce de ville, pour développer les

quartiers, pour développer les services publics, pour renforcer l’accès aux soins, qui est un enjeu majeur ici."

Le Premier ministre a aussi évoqué le travail national de la députée sortante. "Sur les questions d’enfance notamment, elle est une spécialiste. Face à elle, il y a un candidat du RN qui ne

connaît pas sa circonscription, qui ne connaît pas les dossiers et qui défendait le Frexit, il y a très peu de temps."Après avoir tapé sur La France Insoumise avant le premier tour, le

Premier ministre dirige maintenant ses flèches vers la menace la plus urgente. 

Gabriel Attal, qui vit peut-être ses dernières heures de Premier ministre, ne se projette pas plus loin que l’échéance du second tour. "En bloquant la majorité absolue de l’extrême droite,

on aura une Assemblée qui réunira des horizons très différents. Chacun devra travailler au service des Français."

(*) Selon le Conseil d'État, LFI est classé à gauche et non à l’extrême gauche.

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