Roland-garros : jannik sinner «ravi» de son tournoi jusqu’à présent

ROLAND-GARROS : JANNIK SINNER «RAVI» DE SON TOURNOI JUSQU’À PRÉSENT Facile vainqueur en trois sets de Jiri Lehecka (6-0, 6-1, 6-2) au 3e tour, le numéro 1 mondial a fait part de sa

satisfaction après sa démonstration. Publicité PENSEZ-VOUS POUVOIR JOUER ENCORE MIEUX QU’AUJOURD’HUI ? JANNIK SINNER : C’était un très bon match de mon côté. Au début de chaque set, le fait

d’avoir pu breaker m’a permis de jouer davantage en confiance. C’était le scénario idéal pour moi. VOUS AVEZ PASSÉ AISÉMENT VOS TROIS PREMIERS TOURS. ESTIMEZ-VOUS AVOIR ÉTÉ TESTÉ

SUFFISAMMENT EN VUE DE LA SUITE DU TOURNOI ? Vous savez, au début des tournois comme un Grand Chelem, c’est bien de ne pas passer trop de temps sur le court, si on peut le faire. Donc je

suis ravi d’avoir pu y parvenir. Pour des matchs comme celui-ci, le cours du match peut être renversé d’une minute à l’autre. Si on ne commence pas bien un set, alors le match peut

s’éterniser et on ne peut plus contrôler le match. C’est déjà arrivé à certaines occasions ici, lors du tournoi. Il faut donc toujours rester concentré, parce que des imprévus peuvent se

produire. Lors du prochain tour, cela va être très dur. Mais même aujourd’hui, vous savez, Jiri (Lehecka) est un très bon joueur. Il l’a déjà démontré dans le cadre de sa carrière. Donc je

suis ravi de la tournure qu’ont prise les choses jusqu’à présent. Mais tout peut changer d’un jour à l’autre. À Rome, par exemple, j’ai joué un match pratiquement parfait contre Casper Ruud

et au tour suivant, cela n’a pas été la même chose. Il faut que je me concentre sur chaque tour au jour le jour. À QUEL MOMENT SENTEZ-VOUS QUE VOUS ÊTES DANS UN GRAND JOUR ? DÈS

L’ÉCHAUFFEMENT ? APRÈS QUELQUES JEUX ? Cela dépend de l’adversaire. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut contrôler. Bien sûr, ce matin, j’ai eu le sentiment d’avoir un bon toucher de balle.

Mais à nouveau, les conditions peuvent changer... Il pleuvait un petit peu à un moment. Après, le soleil s’est pointé et le rebond de la balle peut changer, la vitesse de la balle aussi. Il

faut donc que je fasse attention. Andrey (Rublev) est un joueur incroyable, il faut que je sois reposé et on verra bien ce qui se passera. UN AUTRE JOUEUR IMPRESSIONNE, C’EST JACK DRAPER.

QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR SA FULGURANTE PROGRESSION DES DERNIERS MOIS ? On connaît tous son potentiel depuis quelques années déjà. C’était malheureux parce qu’il a contracté une blessure,

il est passé par des moments difficiles, il a changé un peu son équipe. Maintenant, j’ai le sentiment qu’il a gagné en régularité. Mentalement aussi, il s’est étoffé. On est de bons amis

hors du court mais on s’entraîne un peu moins ensemble, parce qu’on sait qu’on pourrait s’affronter plus loin dans le tournoi. J’adore jouer contre lui. C’est un très grand compétiteur, et

je suis ravi de ce qui lui arrive. Je pense qu’il va faire une carrière incroyable. Je ne lui souhaite que le meilleur. BEAUCOUP DE PERSONNES ÉVOQUENT LA QUESTION DE LA PROGRAMMATION,

NOTAMMENT L’ABSENCE DE MATCHES FÉMININS EN SESSION NOCTURNE. QUELLE EST VOTRE OPINION SUR LE SUJET ? J’ai entendu les avis de différents joueurs et de différentes joueuses. Ce n’est pas nous

qui faisons la programmation. On a le même nombre de matchs féminins et masculins sur les courts principaux. Il y a le même prize money pour les femmes et pour les hommes. Et quant aux

sessions de nuit, ce n’est pas moi qui programme les matchs. Nous avons une égalité à tant de niveaux, et c’est une bonne chose. Peut-être certaines choses pourront changer à l’avenir, je ne

sais pas… VOUS N’ÊTES PAS CHOQUÉ QU’IL N’Y AIT PAS EU DE MATCH FÉMININ EN SESSION NOCTURNE EN DEUX ANS À ROLAND-GARROS... Vous savez, les matchs masculins se jouent au meilleur des cinq

manches. Si vous mettez des femmes, il faut au moins deux matchs parce que cela se joue au meilleur des trois manches. Si une joueuse a un bon jour et son adversaire un mauvais jour, alors

le match se déroule en moins d’une heure. Il faudrait peut-être du coup avoir deux rencontres. Mais ce n’est qu’une idée, ce n’est pas moi qui fais la programmation. Tout ce que je sais,

c’est que nous avons le même nombre de matchs féminins et masculins sur le court central. Pareil pour le Lenglen, pareil pour le Simonne-Mathieu, donc il y a pas mal d’égalités.