«paris tout puissant», «ici c’est paradis», «munich terre de la honte» pour l’inter milan... La presse européenne honore le sacre «éternel» du psg

REVUE DE PRESSE - Vainqueur de sa première Ligue des champions après son récital face à l’Inter Milan, le Paris Saint-Germain est encensé, ce dimanche, par les médias français et étrangers.

Publicité Sommaire * Désiré Doué, «le joyau du football français» * «La plus grande victoire dans l’histoire d’une finale de Coupe d’Europe» * «Massacre sportif», «Waterloo»... La presse

italienne fustige l’Inter Milan * «À jamais les deuxièmes», s’amuse-t-on à Marseille «_Ici c’est Paradis_». Comme l’écrit le quotidien _l’Équipe _ce dimanche en Une de son journal, le Paris

Saint-Germain a connu une soirée magique, la tête dans les étoiles, en décrochant samedi sa première Ligue des champions face à l’Inter Milan (5-0), à l’issue d’une finale rêvée à Munich.

«_Le PSG a surclassé l’Inter Milan sur un score historique_», «_un triomphe qui porte la griffe de Luis Enrique, maître d’œuvre de cette équipe parisienne désormais dans la légende»,

_ajoute_ l’Équipe_. Même son de cloche pour nos envoyés spéciaux du _Figaro_ à Munich qui évoquent «_un chef-d’œuvre pour entrer dans la légende_». «_La triomphante jeunesse parisienne avait

trop d’arguments_» et a «_donné une leçon de football aux __Nerazzurri, déjà finalistes malheureux en 2023_ », souligne-t-on. DÉSIRÉ DOUÉ, «LE JOYAU DU FOOTBALL FRANÇAIS» Insouciance et

jeunesse parisiennes symbolisée par Désiré Doué, 19 ans, auteur d’un doublé et d’une passe décisive. Dans nos colonnes, il hérite, comme son coéquipier Vitinha, d’un 10/10 : «_Par ses

courses, ses appels, sa technique, le joyau du football français a fait cauchemarder le camp adverse._». _Le Parisien_, de son côté, affiche sa fierté en s’arrêtant sur la performance de

Doué et celle des Rouge et Bleu dans leur ensemble, «_à jamais les meilleurs_». «_Il est rare que les finales donnent lieu à une masterclass, rattrapée par l’enjeu et la seule volonté de

gagner»,_ insiste le quotidien régional, saluant un «_Paris tout puissant_». À VOIR AUSSI – Le capitaine Marquinhos soulève la Ligue des champions après le sacre du PSG contre l’Inter Milan

Il faut dire que le PSG, en remportant la finale de C1 par cinq buts d’écart, une première dans l’histoire de la compétition, a frappé très fort. _L’Équipe_ se réjouit de «_l’art_» couplé au

«_triomphe_» du club de la capitale. Pendant que _La Dépêche_ et _Le Dauphiné_ optent pour le «_Paris est magique_» en couverture de leurs journaux dominicaux. «_Un si grand bonheur_» pour_

La Voix du Nord_ et une plénitude footballistique qui n’est pas passée inaperçue aux yeux de l’Europe. «LA PLUS GRANDE VICTOIRE DANS L’HISTOIRE D’UNE FINALE DE COUPE D’EUROPE» Pour le média

madrilène Marca, il s’agit de «_la plus grande victoire dans l’histoire d’une finale de Coupe d’Europe ou de Ligue des champions. Un fait qui reflète l’exploit de l’équipe de Luis Enrique.

Il est très difficile de gagner une Coupe d’Europe. Et plus encore d’une telle manière (...) Après avoir éliminé Brest, Liverpool, Aston Villa et Arsenal, c’était au tour des Italiens._» Le

journal catalan, _Sport_, félicite encore davantage le coach parisien Luis Enrique, déjà lauréat de la Ligue des champions avec le FC Barcelone en 2015. Sa «_force_» et son «_projet qui

honore le beau football et le courage_» sont salués après cette «_victoire incontestable_». «_Il a fallu deux saisons à l’Asturien pour prouver qu’il était un entraîneur inébranlable, même

lorsque la vie lui a porté des coups dévastateurs. C’est déjà éternel à Paris»,_ ajoute _Sport. _ De l’autre côté de la Manche, les félicitations envers le PSG demeurent plus sobres. «_Le

Paris Saint-Germain a souffert en Ligue des champions après le rachat par Qatar Sports Investments en 2011. Avant cette saison, le club avait enchaîné 12 qualifications consécutives pour les

huitièmes de finale et 12 séries d’échecs, dont certains à peine croyables. Un premier succès dans la compétition leur avait toujours échappé_», rappelle le _Guardian_ britannique. «_Avec

l’exubérance de la jeunesse et l’immense richesse pétrolière du Qatar, le Paris Saint-Germain a enfin été couronné champion d’Europe hier soir_», résume _The Sun_. Avant de saluer, tout de

même, la performance «_qui pourrait être exposée au Louvre_» de Désiré Doué, qui «_s’est livré à un déchaînement d’adolescent au cœur d’une défense de l’Inter Milan âgée._» «MASSACRE

SPORTIF», «WATERLOO»... LA PRESSE ITALIENNE FUSTIGE L’INTER MILAN Sans surprise, c’est en Italie ce dimanche que l’on fait grise mine. Héroïque et spectaculaire lors de la demi-finale face

au FC Barcelone, l’Inter Milan n’a pas existé à l’Allianz Arena. Et a subi une claque historique. «_Pas comme ça_», regrette sur sa Une du jour _La Gazzetta dello Sport. «Munich devient la

terre de la honte (…) C’est un massacre sportif. Une Waterloo, une Corée, une Mineirazo (…) Personne ne se sauve (…) Heureusement que l’Inter jouait en jaune. Le bleu et le noir n’ont pas

été entachés, mais la glorieuse histoire européenne du club, si. Une humiliation pareille efface les mérites pour être arrivé jusqu’en finale et mérite des démissions», _fustige ensuite le

média transalpin, très remonté contre les joueurs intéristes et l’entraîneur Simone Inzaghi. «_Disparu_», titre simplement le Corriere dello Sport alors que Tuttosport joue avec les mots :

«_DésIntergrée_». «_Il n’y a pas d’histoire, il n’y a pas de match, il n’y a pas d’Inter. C’est un coup terrible. Une défaite douloureuse et retentissante. Une humiliation dans la nuit qui a

attendu deux ans, 721 jours exactement_» depuis la dernière finale de C1 des Nerazzurri perdue contre Manchester City (0-1) en 2023, se désole _le Corriere de la Sera_, le principal journal

généraliste italien. «_Cauchemar_», «_humiliation_», «_leçon de football_»... Des termes repris partout ce matin de l’autre côté des Alpes. >  «À JAMAIS LES DEUXIÈMES», S’AMUSE-T-ON À

MARSEILLE Plus à l’Ouest, à Marseille, l’heure n’était pas non plus à la fête sous les coups de 23h samedi. Vainqueur de la Ligue des champions en 1993, l’Olympique de Marseille restera «à

jamais le premier» mais doit maintenant partager les étoiles européennes avec son rival parisien de toujours. Le quotidien régional _La Provence_ a donc choisi la formule, toute trouvée. «_À

jamais les deuxièmes_», titre-t-il. «_Le PSG rejoint l’OM au Panthéon du foot français_» après «_tant d’humiliations sur la scène européenne_», prend le temps de signaler le média

provençal. Pour l’éternité, le 31 mai 2025 restera dans les mémoires au même titre que le 26 mai 1993. Le trophée de la Ligue des champions revient, enfin, en France.