Le département des hauts-de-seine victime d’une cyberattaque «de grande ampleur»

«L’ensemble des systèmes d’information et des moyens de communication habituels ont été désactivés pour une période indéterminée», indique la collectivité locale sur X. Publicité Les

entreprises ne sont pas les seules entités visées par des attaques informatiques. La preuve avec cette cyberattaque _«de grande ampleur»_, dont est victime le département des Hauts-de-Seine

ce mardi. _«L’ensemble des systèmes d’information et des moyens de communication habituels ont été désactivés pour une période indéterminée»_, indique la collectivité locale francilienne

dans un post sur X (ex-Twitter). >  À cause de cette attaque, l’administration du département - qui compte plusieurs villes importantes (Boulogne-Billancourt, Nanterre, Levallois-Perret,

Neuilly-sur-Seine...) ainsi que le quartier d’affaires de La Défense - est au ralenti. Selon nos confrères de _La Tribune_, les responsables informatiques des collectivités proches des

Hauts-de-Seine et des communes du département ont été alertées. DÉJÀ VICTIME D’UNE «INTRUSION INFORMATIQUE» EN 2023 _«Les moyens de télécommunications ont été coupés par précaution»_,

indique ainsi au média économique le maire de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin. _«Toutes les mesures sont mises en œuvre pour évaluer l’impact, protéger les données des agents et

des usagers et rétablir les accès au réseau et aux applications. Les équipes et les prestataires SI (systèmes d’information, NDLR) sont pleinement mobilisés en ce sens»_, indique le

département au _Figaro_. La collectivité, située à l’ouest de Paris, avait déjà été la cible d’une _«intrusion informatique»_ en février 2023. Par précaution, le département avait alors

_«pris l’initiative de bloquer temporairement les accès au système d’information»_, affectant le réseau téléphonique. Plusieurs communes du département ont également déjà été touchées par

des cyberattaques ces dernières années. La dernière en date a visé la ville de Bois-Colombes, en février dernier, paralysant l’ensemble de ses systèmes informatiques.