Bouches-du-rhône : un bâtiment menace de s’effondrer sur l’autoroute, son propriétaire refuse de partir

BOUCHES-DU-RHÔNE : UN BÂTIMENT MENACE DE S’EFFONDRER SUR L’AUTOROUTE, SON PROPRIÉTAIRE REFUSE DE PARTIR Depuis le week-end dernier, des restrictions de circulation sont en vigueur sur une

autoroute aux portes de Marseille, en raison d’un bâtiment qui le surplombe et menace de s’écrouler. Le lieu a été vidé de ses habitants, sauf de son propriétaire qui ne veut pas quitter pas

les lieux. Publicité En fin de semaine dernière, Michel Amiel a eu vent d’une information préoccupante. Le maire des Pennes-Mirabeau, commune aux portes de Marseille dans les

Bouches-du-Rhône, a été saisi par des locataires d’une bâtisse située sur sa commune et qui se plaignaient de son insalubrité. _«Ce n’était pas que vétuste, _rapporte l’édile au _Figaro_._

Il y a des problèmes de plomberie, des_ _fissures_ _ et des infiltrations d’eau.»_ Un expert est alors venu inspecter la bâtisse, et a constaté que la structure du bâtiment menaçait de

tomber en ruines. Michel Amiel a donc pris un arrêté de péril imminent. Problème : le bâtiment, et particulièrement le hangar attenant aux logements, surplombe une bretelle d’autoroute. La

préfecture des Bouches-du-Rhône a aussitôt annoncé dans un communiqué de presse la fermeture de cette bretelle A7/A55 dans le sens Salon-de-Provence/Marseille _«pour préserver la sécurité

des automobilistes.»_ Dimanche, dans un second communiqué, la même préfecture a indiqué la réouverture de cette bretelle mais sur une seule voie uniquement, avec une circulation limitée à 70

km/h sur cette portion de route. VITESSE RÉDUITE De son côté, la mairie a fait évacuer la dizaine de locataires qui vivaient là. Le propriétaire, également habitant des lieux, était

toutefois toujours sur place ce jeudi matin, refusant de quitter son logement. _«Je vais devoir éventuellement demander au préfet de le faire évacuer avec les moyens de la force publique»_,

prévient Michel Amiel. D’après le maire des Pennes-Mirabeau, un confortement de la bâtisse est en projet, plutôt qu’une destruction, qui semble impossible au regard du désordre qui régnerait

dans ce hangar et de la fragilité de la structure. Le coût des travaux a été estimé par une société spécialisée à 160.000 euros. -------------------------