Luxe, automobile, textile… à cause des droits de douane, les entreprises commencent à augmenter leurs prix

Certains acteurs exportant aux États-Unis ont répercuté auprès de leurs clients tout ou partie de la hausse des droits de douane, soit parce qu’ils y sont contraints par le haut niveau des

sanctions, soit parce qu’ils s’appuient sur la force de leur marque. Depuis dimanche, les clients américains de Nike doivent ouvrir plus grand leur porte-monnaie s’ils veulent s’offrir

certains vêtements et chaussures de la célèbre marque à la virgule. Plus précisément, le surcoût va de 5 à 10 dollars (4,50 et 9 euros) sur des articles Nike à plus de 100 dollars, qui ont

été sélectionnés de manière ciblée. Certes, le géant américain ne lie pas directement cette inflation des étiquettes à la guerre commerciale lancée début avril par le président Trump. Mais

celle-ci entre bien en ligne de compte pour le groupe qui fait fabriquer ses produits majoritairement en Chine, au Vietnam et en Indonésie, des pays dont les exportations aux États-Unis sont

touchées par des droits de douane allant de 10 % à 30 %. À l’instar de Nike, la liste des entreprises ayant augmenté leurs prix pour encaisser le choc (effectif ou à venir) des sanctions

douanières américaines s’allonge ces dernières semaines. Les plus prompts ont été les acteurs du luxe. En raison de leur pouvoir d’achat…