Grève dans le résidentiel: reprise du dialogue

C’est la médiatrice affectée au dossier qui a convoqué les deux parties, ont précisé l’Alliance syndicale, qui regroupe tous les syndicats de la construction, et l’Association des

professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), jeudi. La rencontre a débuté à 14h et elle était toujours en cours en milieu d’après-midi. Cette rencontre ne veut pas

nécessairement dire qu’il y aura du mouvement à la table de négociation, mais ça ne l’exclut pas non plus. Les conciliateurs et médiateurs veulent parfois vérifier si les parties sont

toujours campées sur leurs positions respectives ou bien si elles sont prêtes à évoluer, à examiner d’autres options. Les conciliateurs et médiateurs sont des tierces personnes impartiales,

qui ont pour rôle de faciliter le dialogue entre les parties. La grève dans la construction résidentielle a été déclenchée dans la nuit de mardi à mercredi, après que les ultimes pourparlers

entre l’APCHQ et l’Alliance syndicale, mardi après-midi, n’ont pu permettre d’entente pour renouveler la convention collective pour les années 2025 à 2029. Les trois autres secteurs de

l’industrie de la construction ont réglé, et ce, avant même l’échéance des conventions, le 30 avril. Il s’agit du génie civil/voirie, de l’industriel et de l’institutionnel/commercial.

L’Alliance syndicale représente 200 000 travailleurs par le biais de ses cinq syndicats membres: la FTQ-Construction, le Syndicat québécois de la construction, le Conseil provincial du

Québec des métiers de la construction (International), la CSD-Construction et la CSN-Construction. Environ 60 000 d’entre eux travaillent dans la construction résidentielle.