Les sacs ziploc sont-ils sécuritaires?

Plusieurs produits de la marque Ziploc portent les mentions «peut aller au micro-ondes, sacs de congélation ou peut aller au lave-vaisselle», qui laissent croire que ces utilisations sont

«sans danger», détaille le cabinet Lambert Avocats. > Toutefois, des analyses scientifiques auraient révélé que, > lorsque ces sacs ou contenants, fabriqués à partir de > 

polyéthylène et de polypropylène, sont chauffés ou congelés, > ils peuvent libérer des microplastiques et d’autres composés > chimiques potentiellement nocifs pour la santé. Ainsi,

Lambert Avocats a déposé à la Cour supérieure le 26 mai dernier une demande d’autorisation d’exercer une action collective, qui doit être autorisée par un juge avant d’aller de l’avant. Le

recours collectif soutient que S.C. Johnson effectue une «représentation erronée quant à la sécurité du produit et induit les consommateurs en erreur sur un aspect fondamental de son usage».

«Si les consommateurs avaient été adéquatement informés des risques réels associés à l’utilisation des sacs dans ces conditions, ils n’auraient pas consenti à en faire usage ou à en

acquitter le prix demandé», soutient le cabinet d’avocat montréalais. «La mention “sans BPA”, souvent mise de l’avant sur les emballages des produits de marque Ziploc, crée une illusion de

sécurité, en rassurant le consommateur et en l’amenant à croire que l’ensemble du produit est exempt de composants chimiques préoccupants», ajoute Lambert Avocats dans le document de cour.

Selon le même document, «l’ingestion de microplastiques présente de graves risques pour la santé, incluant des dommages potentiels pour le tube digestif, le système immunitaire et le système

reproducteur». L’action collective concerne toutes les personnes résidant au Québec ayant acheté des sacs et contenants en matière plastique de marque Ziploc comportant les mentions «peut

aller au micro-ondes, sacs de congélation ou peut aller au lave-vaisselle». Le recours demande des dommages-intérêts punitifs en raison des fautes et manquements commis par S.C. Johnson mais

«n’est toutefois pas en mesure d’évaluer le montant global des dommages puisque les informations essentielles pour y arriver sont en possession» de la compagnie. Les consommateurs qui

souhaitent obtenir plus de détails et suivre les développements du processus de demande d’autorisation d’exercer une action collective contre S.C. Johnson peuvent visiter le site Web de

Lambert Avocats.