Les médias audiovisuels publics au brésil : un défi démocratique

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QU’EST-CE QU’UN MÉDIA DE SERVICE PUBLIC ? - ÉPISODE 9/15 Au Brésil, le secteur public audiovisuel ne joue pas à armes égales avec le privé. La place historiquement occupée par les médias


privés draine la plupart des audiences, laissant peu d’espace à des médias publics mal financés, alors qu’ils proposent de bons programmes. Un réel enjeu démocratique. Erika Thomas Publié le


23 septembre 2015 Historiquement développé au Brésil autour d’enjeux commerciaux, le secteur des communications a fait du modèle médiatique commercial privé un modèle hégémonique


aujourd’hui aux mains d’une poignée de familles influentes 1. De ce fait, le secteur des médias audiovisuels publics s’est réduit à des tentatives isolées à travers le pays, le plus souvent


sous la forme de petites chaînes éducatives dépendantes de subventions variables et sans véritable cadre juridique en matière de gestion. > Le secteur des médias audiovisuels publics est 


réduit à des > tentatives isolées Pourtant, dès la fin des années 1960, TV Cultura – gérée par la Fondation Padre Anchieta – une fondation publique de droit privée fondée et financée par


l’État de São Paulo – tente, non sans difficultés, de donner corps à l’idée de « média public ». En 2007, la création de l’entreprise publique nationale EBC (Entreprise brésilienne de


communication) et de TV Brasil – son fer de lance – semble contenir enfin la promesse d’une réelle démocratisation des médias, venant répondre à la nécessité d’une complémentarité entre les


secteurs privé et public inscrite dans la constitution de 1988. Un atout pour davantage de diversités, de pluralités culturelles et de discours alternatifs. Mais huit ans après la création


d’EBC, le secteur reste fragile, peu visible et trop dépendant de l’État2. UN SECTEUR PUBLIC FRAGMENTÉ ET PEU VISIBLE Selon l’étude _Pesquisa Brasileira de Midia,_ réalisée en 2014, si 39 %


des Brésiliens disent ne jamais écouter la radio, seuls 3 % déclarent ne jamais regarder la télévision. Ce contexte pourrait être favorable aux chaînes publiques qui existent au Brésil. Mais


ce n’est pas le cas car, face au poids que représente le secteur privé commercial, une des principales caractéristiques du secteur des médias publics au Brésil est sa grande fragmentation,


rendant difficile l’application de l’article 223 de la constitution de 1988 recommandant une « Complémentarité des systèmes privés, publics et d’État». Le secteur, pour lequel il n’existe


pas de cadre juridique unique en matière de gestion, se compose d’un ensemble très hétérogène de chaînes éducatives et culturelles – à la durée de vie variable — concédées par le ministère


des Communications à différents organismes publics (comme des fondations gouvernementales ou des universités) ou entreprises d’État (directement liées à l’État fédéral). Aujourd’hui,


vingt-cinq chaînes de télévision et quarante-quatre stations radio réparties sur le territoire brésilien se regroupent autour de deux associations nationales : _l’Associação Brasileira das


Emissoras Públicas, Educativas e Culturais _(Abepec) et _l’Associação das Rádios Públicas do Brasil_ (Arpub). À l’ensemble des chaînes affiliées à l’Apebac s’ajoutent quatre chaînes


politiques gouvernementales : deux chaînes parlementaires (TV Senado du Sénat et TV Camara de la Chambre des députés), une chaîne du ministère de la Justice (TV Justiça) et une chaîne du


secrétariat à la Communication sociale (TV NBR). Parmi toutes ces chaînes et ces organismes de gestion, seuls deux ont un réel poids dans le secteur. La Fondation Padre Anchieta – qui


possède l’historique TV Cultura – et l’Entreprise brésilienne de communication (EBC) – créée pour consolider le secteur – et qui comprend les chaînes TV Brasil, TV Brasil International, les


Radios EBC , une agence de presse et un portail Internet . Les chaînes TV Cultura et TV Brasil conçoivent et réalisent différentes émissions éducatives et culturelles pour les autres chaînes


du secteur affiliées à leurs programmes. La première, fondée dans les années 1960 à São Paulo, tente de s’imposer dans un contexte déjà propice aux chaînes commerciales. La seconde, créée


sous la présidence Lula, incarne le résultat de longues années de débats sur la nécessité de démocratiser les médias au Brésil et de consolider le secteur public. Mais un premier problème de


taille limite considérablement les ambitions exprimées : leur accessibilité. TV Brasil – qui ne couvre qu’autour de 60 % du territoire national — n’est présente que dans certains États et


relayée par des chaînes partenaires via le câble, le bouquet satellite et le système digital. Ce qui exclut un grand nombre de la population dans la mesure où, comme l’indique l’Agence


nationale de télécommunication brésilienne en 2014, seuls 26 % de domiciles brésiliens possèdent un abonnement à un bouquet télévisuel et 23 % une antenne parabolique. TV Cultura, qui couvre


63 % du territoire national, vient quant à elle de réduire sa couverture satellite pour des raisons budgétaires. Avec des chaînes commerciales qui couvrent 93 à 98 % du territoire, il est


plus facile d’accéder à Globo ou Record qu’à TV Brasil ou TV Cultura, même si ces deux chaînes sont – parmi les chaînes publiques – celles qui couvrent plus largement le territoire national.


Le résultat de cet état de fait est que selon les données de _Pesquisa Brasileira de Midia, _seuls 37 % des Brésiliens affirment connaître l’existence de TV Brasil et, même si ces chaînes


sont obligatoirement incluses dans les bouquets payants, comme pour TV Brasil, aucun programme de TV Cultura ne fait partie des vingt programmes les plus spontanément cités par les


spectateurs en 2014. En termes d’audiences, TV Cultura arrive ainsi à la 15e place avec 0, 42 points de part de marché et TV Brasil se situe à la 26e place avec 0,26 points 3. UNE FORTE


PRÉSENCE DE L’ÉTAT DANS LES INSTANCES GESTIONNAIRES Un autre problème de taille fragilise considérablement le secteur des médias publics au Brésil : son lien trop direct avec l’État. La


confusion délibérée entre l’idée de média « public » — c'est-à-dire de médias financés par les pouvoirs publics mais autonome vis-à-vis des pouvoirs exécutif, judiciaire ou législatif —


et média « d’État » – des médias directement gérés par l’État et donc subordonnés à ses priorités — rend complexe la réalisation des objectifs en matière d’autonomie et d’indépendance


éditoriale. La Fondation Padre Anchieta possède un conseil d'administration composé de quarante-sept membres : trois membres à vie, vingt membres permanents ou membres d’office (liés à


la fonction qu’ils exercent), vingt-trois membres élus (dont trois personnalités) et un membre salarié — tous représentant des institutions publiques et privées de São Paulo. Dans ce


conseil, parmi les membres d’office se trouvent neuf autres personnalités politiques : le président du Comité de l'éducation et de la culture de l'Assemblée législative ; le


président de la Commission de la science, de la technologie et de l'information de l'Assemblée législative ; le président du Conseil de l’État de l'Éducation ; le secrétaire


municipal de l'Éducation ; le secrétaire de l’État à l'Éducation ; le secrétaire de l’État à la Culture ; le président du Conseil de l’État à la Culture ; le secrétaire municipal


de la Culture ; et le secrétaire d'État aux Finances. > La confusion délibérée entre l’idée de média « public » > et média « d’État » rend complexe l’indépendance > éditoriale


Cette présence de l’État est encore plus manifeste pour l’EBC, dont le président est directement nommé par la présidence de la République. Trois conseils (gestionnaire, financier et


administratif) et une direction exécutive composent les instances qui gèrent l’EBC. Le conseil gestionnaire compte cinq membres, dont quatre sont directement désignés par des ministres ou


par le Président de la République4. Le conseil financier comprend trois membres (et trois suppléants) désignés par le Président de la République, dont un représentant du Budget de l’État. Le


conseil administratif est composé de vingt-deux membres, dont six sont directement désignés par le Président de la République. Parmi ces membres figurent quatre ministres d’État, un


représentant désigné par le Sénat, un autre par la Chambre des députés. S’ajoute à ce conseil un représentant des salariés et quinze représentants de la société civile également désignés par


le Président de la République. DES FINANCEMENTS INSUFFISANTS ET INSTABLES Cette surreprésentation de l’État n’est pas synonyme de réels engagements financiers dans ce secteur toujours en


bute à des difficultés financières. Les médias publics n’ayant pas le droit de disposer d’espaces publicitaires à caractère purement commercial (conformément à l’article 13 du décret de loi


nº. 236, du 28 février 1967) dépendent des fonds publics – trop variables – auxquels s’ajoutent d’autres possibilités de ressources inscrites dans la loi. Depuis 1991, la loi Rouanet leur


permet la levée de fonds auprès d’entreprises ou de particuliers souhaitant soutenir des projets culturels ; le recueil de fonds par le biais de publicités institutionnelles d’organismes de


droit privé ou public – perçus comme soutien culturel — ou par le biais de sponsoring liés à des émissions, des projets ou des événements est une autre possibilité (conformément à l’article


19 de la loi n° 9.637 du 15 mai 1998). À ces ressources s’ajoute le produit de la vente de licences, de prestation de services ou de produits culturels réalisés par les télévisions et


radios. Mais tout cela reste fragile. Depuis une dizaine d’années, TV Cultura, fondation publique de droit privé, en proie a des crises successives dues en partie à une baisse de ses


financements publics, diffuse des publicités commerciales afin d’élargir ses ressources. Mais en 2014, à la réduction des ressources issues de la publicité commerciale s’ajoute celle du


financement public équivalent à une baisse de 20 % du budget attribué à la chaîne par l’État. Les fonds propres – issus notamment des ventes de produits— sont également en chute entre 2013


et 2014. Depuis quelques mois, la Fondation Padre Anchieta communique sur ces difficultés et en appelle aux fonds gouvernementaux pour tenter de sortir de sa lente agonie. Les économies


préconisées chaque année – pour pallier le manque de financements — non seulement n’ont pas donné de réels résultats, mais ont en plus eu le résultat pervers de faire de la Fondation l’agent


de sa propre disparition. Ainsi, après avoir réduit sa couverture territoriale via les antennes paraboliques afin de faire des économies, les licenciements successifs et importants de ces


dernières années jusqu’à ces dernières semaines interrogent sérieusement la viabilité de la chaîne. Créée en 2008, la _Contribuição para o Fomento da Radiocomunicação Pública_, une


contribution de soutien au secteur public, — constituée à partir de fonds prélevés sur les entreprises brésiliennes de télécommunications (Fistel 5 — est censée garantir un fonds de


financement permanent pour EBC. Mais une bataille judiciaire avec les entreprises de télécommunication a dû être engagée pour que ce financement se fasse 6. Et alors qu’à ce fonds devrait


s’ajouter des financements stables de l’État, ceux-ci sont également fluctuants, voire à la baisse dès lors que l’on considère – au-delà des chiffres annoncés par les plans de financement


annuels présentés dans les rapports financiers d’EBC – les sommes réellement débloquées et que de ces sommes sont déduites les ressources issues de la Contribution de soutien au secteur


public. Ainsi, pour 2015, comme l’annonce le précédent Président de l’EBC, Nelson Breve, dans un entretien accordé à la presse le 4 juin 2015, le budget de l’État prévu et annoncé était de


180 millions de dollars 7 (incluant les 51 millions de dollars issus de la Contribution). Mais comme le gouvernement a gelé 26,6 millions de dollars, le budget finalement débloqué est de


153, 5 millions de dollars. En déduisant la Contribution, l’investissement direct de l’État est de 102,5 millions de dollars. La situation est d’autant plus problématique que les sommes


engagées dans les frais de fonctionnement de l’entreprise et celles relatives au personnel compromettent les possibilités d’accroissement d’EBC, en grignotant chaque année le budget des


investissements – notamment ceux relatifs aux contenus de programmes, aux productions, réalisations, nouveaux équipements audiovisuels et les coûts concernant le passage au numérique, entre


autres enjeux de l’entreprise… Ainsi, sur le budget alloué pour 2015, la prévision des dépenses est répartie comme suit : 53 % du budget total pour les dépenses liées aux personnel, 42 % aux


frais de fonctionnement et 5 % destinés aux investissements. Or, c’est des nouvelles possibilités d’investissements que pourra venir l’indépendance vis-à-vis de l’État. Les subventions de


l’État peinent à couvrir les seuls frais de fonctionnement et de personnel. Les fonds propres – issus des productions réalisées pour le Secom, le Secrétariat de la Communication de la


Présidence, la publicité légale, la vente de produits etc. — semblent insuffisants, quant à eux, pour constituer un véritable levier compromettant, là aussi, les possibilités d’indépendance


et d’autonomie. UNE PROGRAMMATION EXIGEANTE…MAIS PEU REGARDÉE EBC, comme la Fondation Padre Anchieta, concentrent leurs efforts en matière de contenus sur le média télévision. Mais la place


historiquement occupée par les médias privés – TV Globo, Record et Band notamment – drainant la plus belle part des audiences, y compris sur les bouquets du câble et du satellite, laissent


peu d’espace aux médias publics. TV Brasil et TV Cultura peinent à conquérir 1 % de part d’audience 8, alors que de très bons programmes composent leurs grilles. Cinq axes principaux


caractérisent le contenu des programmes de TV Brasil, dont 74 % des programmes sont nationaux : les contenus Arts, Connaissances, Information, Sports et Jeunesse. Si les enfants et


adolescents sont les principales cibles de la chaîne en journée, les émissions culturelles et le cinéma du monde sont également présents — avec récemment un cycle « Cinéma iranien » et


actuellement un cycle « Cinéma africain » — et illustrent l’ambition culturelle de la chaîne. Cette ambition pourrait également passer par la création et la réalisation de fictions comme les


_telenovelas_, ces feuilletons quotidiens s’étalant sur quelques mois. Mais les moyens financiers nécessaires manquent et compromettent ainsi les possibilités d’accroissement d’audience de


la chaîne dans un pays où les spectateurs plébiscitent ce type de fiction. Ce champ reste donc celui des chaînes privées qui, à l’instar de TV Globo, influencent l’esthétique – voire


l’idéologie – des créations des chaînes concurrentes. Cette influence ce fait également sentir en matière journalistique dans la mesure où on ne note pas sur TV Brasil une véritable ligne


éditoriale assumée et différenciée de celles développées sur TV Globo. La force de TV Brasil est donc son noyau culturel revendiqué – notamment les documentaires sociaux, artistiques,


historiques – et les émissions pour la jeunesse allant des dessins animés éducatifs pour les enfants en bas âges, à des séries documentaires sur la physique, l’art ou l’écologie pour les


lycéens, en passant par de courtes fictions policières pour détectives en herbe. Source : Grille Programme EBCTV Brasil Source Au final, la chaîne offre des programmes de qualité, mais le


manque de ressources pour de nouveaux investissements empêche notamment la chaîne de développer une véritable politique de production de contenus. Source Pour ce qui concerne les radios


d’EBC – autres que les radios institutionnelles politiques qui développent un contenu mixte d’émissions musicales entrecoupées par des programmes politiques — un projet de resserrage de


celles-ci autour de trois axes précis (axe 1 : informatif – sportif et d’utilité publique ; axe 2 : éducatif et expérimental ; axe 3 : culturel et musical) figure dans le rapport de travail


2015 et vise à accroître les liens entre les médias publics et la visibilité de radios qui restent pour l’instant peu écoutées. Tout comme Radio Cultura de la Fondation Padre Anchieta.


Source > L’agonie de TV Cultura fait l’actualité des médias publics au > Brésil L’agonie de TV Cultura fait aujourd’hui l’actualité des médias publics au Brésil. Sans ressource pour


produire et acheter des programmes, de nombreuses émissions de qualité ont disparu de sa grille, composée aujourd’hui par de nombreuses rediffusions. L’actuel profil de la chaîne semble, de


plus, se défaire de son ancrage journalistique qui avait pourtant caractérisé son contenu depuis les années Wladimir Herzog, journaliste ayant payé de sa vie son indépendance à l’époque de


la dictature militaire. Les insuffisances de fonds liées à nombreux problèmes de gestion ainsi que de mauvais choix stratégiques – comme celui, en 2012, de céder un espace hebdomadaire à un


journal télévisé du puissant groupe médiatique Folha de São Paulo – auront peut-être finalement raison d’une chaîne qui voulait pourtant incarner une réelle alternative aux géants des


médias. Source : grille programe LA CONSOLIDATION FINANCIÈRE DU SECTEUR PUBLIC, UN ENJEU MAJEUR Face à un secteur fragmenté et politiquement délaissé dès les années 1960, la création d’EBC


en 2007 a constitué un formidable élan portant la nécessité de démocratiser les médias au Brésil. Mais tout comme la Fondation Padre Anchieta – responsable de la TV Cultura, une des


premières chaînes publiques, aujourd’hui à l’agonie –, l’EBC se trouve en proie à de grandes difficultés financières compromettant son indépendance vis-à-vis de l’État et ses possibilités


d’autonomie. Malgré les changements de politiques à la tête du pays, la réalité qui demeure est celle d’un contexte qui, en dépit des discours, est toujours aussi peu favorable au secteur


des médias publics. La consolidation financière de ce secteur représente un véritable défi et nécessite d’être perçue comme une des priorités démocratiques nationale avec, outre les sommes


liées à la Contribution pour le soutien à la radiodiffusion publique, des investissements publics stables et indépendants des politiques en cours. Des mouvements issus de la société civile


se font entendre aujourd’hui pour réclamer de réelles avancées et la Loi des médias démocratiques fait partie des propositions élaborées. Mais, tant que l’alinéa 5 de l’article 220 de la


Constitution de 1988 interdisant le monopole des moyens de communication 9 ne sera pas respecté, tant que les politiques ne voudront pas affronter les puissants groupes médiatiques — qui


combattent d’ailleurs l’édification du système public — la question de la démocratie au Brésil restera posée, car il ne peut y avoir de véritable démocratie sans l’existence de médias


publics forts et indépendants de l’État, du marché et des idéologies dominantes. RÉFÉRENCES SOURCES DES DIFFÉRENTES DONNÉES CHIFFRÉES CITÉES : Rapports EBC Rapports Fundação Padre Anchieta –


TV Cultura RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES * Constitution Brésilienne de 1998 * Márcio ACSELRAD, Natália Maia Flavia de LIMA”TV Brasil” e a democratização da televisão brasileira no atual


cenário de concentração midiática, Revista Eptic Online Vol.15 n.2 2013, p.102-120. Disponible en ligne * Eugênio BUCCI,Marco CHIARETTI, Ana Maria FIORINI, _Indicadores de qualidade nas


emissoras: uma avaliação contemporânea_, Debates CI, Brasília, DF: CNPq/ IBICT/ UNESCO, n.10, jun. 2012. * CARMONA, Beth (org.) _O Desafio da TV Pública – Uma reflexão sobre sustentabilidade


e qualidade_, Acerp-TVE Rede Brasil 2003, * Ângela Maria CARRATO DINIZ, Uma história da TV Pública brasileira, Universidade de Brasília, Brasília, 2013, thèse en ligne * Angela CARRATO « Os


desafios do presente” Observatorio da Imprensa, mars 2015. * Iluska Maria DA SILVA COUTINHO, Allana MEIRELLES VIEIRA et Roberta BRAGA CHAVES “A imagem construída sobre a TV Brasil” Rumores,


vol 8, n 16, 2014. * _Márcia DE TONI_. _Lições__ do Norte para a mídia pública brasileira: a experiência da CBC/Radio-Canada e os novos paradigmas da mídia de serviço público_, USP 2012.


These en ligne * Alexandre FRADKIN, _Histórico da TV Pública/Educativa no Brasil_ In: CARMONA, Beth (org.) _O desafio da TV pública_, TVE Rede Brasil, 2003 * Sivaldo PEREIRA DA SILVA


“Participação, transparência, autonomia * e independência no campo da mídia pública no Brasil” _V Encontro da Compolítica, Universidade Federal do Paraná_, 8-10 mai 2013 * Sivaldo PEREIRA DA


SILVA _“_Sistema_público_de_comunicação_no_Brasil__: _as _conquistas_e os desafios” Rapport de l’Observatorio do direito a Comunicação, 2013 * Antonio TEIXEIRA DE BARROS, Cristiane BRUM


BERNARDES et Sílvia MUGNATTO MACEDO, “Comunicação, cultura e política nas rádios do poder legislativo no brasil identidade e perfil da programação da rádio senado e da rádio câmara” Latin


American Research Review,Vol. 50, No. 1. 2015. * Liana VIDIGAL ROCHA, _A história da TV Cultura em quatro fases: de 1969 a 2006_, Alcar, Universidade Federal do Tocantins, 2010. -- Crédits


photo : _Uma gravura da emissora brasileira TV Brasil - Canal Integración_. Gervásio Baptista/Agência Brasil/Wikimedia Commons * 1La famille Marinho (du Grupo Globo, le conglomérat


médiatique le plus important du pays), la famille Civita (des Éditions Abril), les familles Frias et Mesquita (possédant notamment les quotidiens les plus vendus du pays, Folha de São Paulo


et Estadão) et trois autres familles possédant des chaînes de télévisions nationales, la famille Abravanel (SBT), la famille Saad (Band), et Edir Macedo (TV Record). * 2Le Brésil est une


république fédérale composée de 26 États fédérés etduDistrict fédéral de la capitale, Brasilia. . * 3Chaque point représente 233 000 domiciles possédant un bouquet payant. * 4Le président du


conseil de gestion est désigné par Le ministre d’État, secrétaire général de la Communication sociale de la Présidence ; le président-directeur de la Direction exécutive est désignée par le


président dela République ; un conseiller est proposé par le ministre du Budget et à la Gestion ; un autre est proposé par le ministre des Communications. * 5Fundo de Fiscalização das


Telecomunicações (Fistel)établissant que 75% des ressources de la Contribution soit destinés à EBC et 2,5% à Anatel et 22,5% pour les autres chaînes publiques (comme les chaînes et radios


communautaires, éducatives, universitaires…, ainsi que les chaînes législative et judiciaire). * 6Les entreprises de télécommunications ont saisit la justice en 2009 jugeant cette


contribution inconstitutionnelle, la taxe bloquée sur un compte était en 2013 d’un montant tournant autour de 1,37 milliards lorsqu’en première instance la justice a donné gain de cause à


l’EBC et une partie a pu être débloquée. * 7Je convertis en dollars les chiffres avancés dans l’interview en reais, monnaie brésilienne. * 8 * 9« Les moyens de communications ne peuvent pas,


directement ou indirectement, être objet de monopole ou d’oligopole. » QU’EST-CE QU’UN MÉDIA DE SERVICE PUBLIC ? - ÉPISODE 12/15 L’idée d’un service public de l’audiovisuel est ancienne au


Japon. Créée en 1925 sur le modèle de la BBC, la NHK oscille entre proximité avec le pouvoir et démocratisation. Réputée pour la qualité de ses programmes et l’innovation technologique, elle


semble renouer avec ses démons. QU’EST-CE QU’UN MÉDIA DE SERVICE PUBLIC ? - ÉPISODE 11/15 Autonome et indépendant financièrement, NHK est l’un des groupes médiatiques les plus puissants au


monde. Respecté pour sa sobriété et ses programmes culturels, le groupe japonais a cependant connu de récents scandales politico-financiers. QU’EST-CE QU’UN MÉDIA DE SERVICE PUBLIC ? -


ÉPISODE 7/15 Plus de vingt ans après leur émancipation d’un pouvoir monopolistique, quel est l’état des radios et télévisions publiques en Pologne ? Confrontés à la concurrence du privé, et


aux défis du numérique, ces médias souffrent de défauts structurels, liés à une culture démocratique insuffisante.


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