Future tv : entre capitalisme et communautarisme
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Véritable outil de communication du parti de Rafic Hariri depuis sa création à la fin de la guerre civile, Future TV continue à forger le discours dominant de la communauté sunnite au pays
du cèdre. Jamil ABOU ASSI Publié le 08 septembre 2010 INTRODUCTION Propriété de la famille Hariri, Future TV a été créée à la fin de la guerre civile libanaise en 1993. Elle a permis à son
principal actionnaire, l’ancien Premier ministre, feu Rafic Hariri, d’asseoir une certaine hégémonie représentative sur la communauté sunnite du pays. Mais, depuis l’assassinat de ce dernier
en février 2005, elle a largement fait part au relais d’un discours anti-syrien, et a développé le culte de la personne du défunt. Lors de la mini-guerre civile1 de mai 2008, elle a
d’ailleurs été attaquée et fermée par des miliciens du Hezbollah, ce qui l’a rendue encore plus hostile à l’opposition, et particulièrement au Parti de Dieu. UNE CONTINUITÉ DE L’OFFRE
COMMUNAUTAIRE La guerre civile a totalement modifié le paysage de la radiodiffusion télévisuelle libanaise. La nouvelle loi sur l’audiovisuel -établie en 1994- a limité le nombre des médias
autorisés aux seuls partis politiques qui dominaient le système confessionnel libanais. Ainsi, parallèlement à la télévision officielle libanaise (Télé Liban), plusieurs chaînes
communautaires ont vu le jour. Les chrétiens, bien ancrés dans le paysage médiatique libanais, se sont vu accorder deux licences pour la LBC et pour la Murr TV. Les chiites, qui ont obtenu
le maintien de la milice du Hezbollah dans le sud, ont bénéficié de la création de deux chaînes : Al-Manar, propriété et organe de propagande du Hezbollah et NBN, propriété du chef du
mouvement Amal, Nabih Berry, qui a été élu à la présidence de l’Assemblée Nationale. L’accord de Taëf2, en renforçant le pouvoir du Premier ministre, poste réservé à la communauté sunnite, a
permis à celle-ci, longtemps marginalisée au niveau médiatique, de gagner en visibilité avec la création de la chaîne Al-Moustaqbal (Future TV) par le nouveau Premier ministre Rafic Hariri,
instigateur de la nouvelle loi de 1994 sur les médias et futur propriétaire de la chaîne. UNE OFFRE COMMUNAUTAIRE À L’IMAGE D’UN PROJET POLITIQUE L’histoire du Liban a souvent été confondue
avec celle de ses communautés. Cette notion vaut aussi pour les médias libanais audiovisuels, qui sont détenus majoritairement par des capitaux communautaires et défendent la plupart du
temps les intérêts de la communauté dont sont issus ses actionnaires. En effet, après une courte période de stabilité chéhabiste3 et la création d’une chaîne publique (Télé Liban), la guerre
civile qui a éclaté en 1975 a marqué l’avènement des chaînes au service des milices. À la fin de la guerre civile, on dénombrait ainsi une cinquantaine de stations de télévision, créées
comme des organes de propagande des partis politiques ou des milices qui contrôlaient alors le paysage politique libanais. L'accord de Taëf n’a guère contribué à la recherche d’une
solution à cette situation. Il a simplement institué que "les moyens d'information doivent être réorganisés sous le couvert de la loi et dans le cadre des libertés responsables qui
répondent aux tendances de prudence et l'objectif de mettre fin à l'état de guerre ». Après les accords de Taëf de 1989, qui étaient en partie le résultat d’un consensus
américano-syrien4, les médias libanais se sont développés grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, comme par exemple la télévision par satellite, sans que
cela ne permette d’opérer un changement dans la ligne éditoriale des médias libanais, restés fidèles à leurs conceptions communautaires. L’introduction de la télévision Future TV dans le
paysage audiovisuel libanais et son positionnement comme une chaîne communautaire sunnite a été à la fois le résultat et l’objectif de cette nouvelle donne politique au pays du cèdre.
Propriétaire de la chaîne, Rafic Hariri, a été contraint en 1996, à vendre une partie de ses actions pour se conformer à la loi N°382 de 1994 qui interdisait à une personne physique de
détenir plus que 10% d’une chaîne de télévision. Néanmoins, cette procédure n’a eu aucun effet sur la véritable gestion de la chaîne : Hariri a fait entrer sa famille et un membre du conseil
d’administration d’une banque lui appartenant dans le capital de Future TV qui demeure donc jusqu’aujourd’hui propriété de la famille Hariri5. L’étude des médias libanais, et
particulièrement de la chaîne Al-Moustaqbal, est indissociable de l’émergence de la personnalité de Rafic Hariri. Devenu Premier ministre, il a conçu la chaîne comme une partie intégrante de
sa stratégie de communication et de puissance au service d’un nouveau projet politique de reconstruction d’un pays à peine sorti d’une guerre intercommunautaire. Considérée comme le contre
poids sunnite face à l’influence grandissante de la chaîne LBC -alors propriété des Forces libanaises6- et porte parole officiel des intérêts de la communauté maronite- elle est devenue le
relais médiatique de la communauté sunnite du pays. Durant le premier mandat de Rafic Hariri, la chaîne Future TV, dont la diffusion a débuté en 1994, a été un formidable outil de promotion
de l’action du nouveau gouvernement qui voulait présenter le pays comme un havre de paix civile et attirer les touristes arabes et les investisseurs étrangers. Ce mode de communication
privée au service d’une action politique avait déjà été utilisé par l’Egypte, qui avait bénéficié des ondes de Nile TV pour promouvoir l’industrie touristique du pays. Une question de taille
reste pourtant sans réponse : la rentabilité de la chaîne. En effet, les recettes publicitaires de la chaîne ne couvraient pas ses dépenses, d’où la question de son indépendance vis-à-vis
de son actionnaire, qui n’est autre que le Premier ministre de l’époque. En 1997, les recettes publicitaires ont été jugées insuffisantes par Nadim Al-Maoula, ancien directeur général de la
chaîne5. Durant les années 90, la programmation de la chaîne reflétait la vision politique et économique de Rafic Hariri. La relation stratégique, entérinée par l’accord de fraternité et de
collaboration signé entre le Premier ministre et le régime syrien, a largement influencé la ligne éditoriale de la chaîne. Une certaine autocensure a pu être appliquée dans les programmes
politiques de la chaîne, particulièrement visible dès lors qu’était abordée la question de la présence syrienne au Liban. Plusieurs atteintes à la liberté d’expression ont d’ailleurs été
observées pendant cette période, dont la plus emblématique fut la fermeture définitive de la chaîne Murr TV7 (MTV). A l’exception des deux années du gouvernement Hoss8, entre 1998 et 2000,
où la chaîne est devenue plus soucieuse de la défense de la pluralité et des principes démocratiques, Future TV est restée une chaîne privée avec une mission bien précise : défendre les
intérêts d’une communauté liée plus que jamais à son _leader_, Rafic Hariri. UNE STRATÉGIE MÉDIATIQUE À FINALITÉ POLITIQUE Loin de faire émerger un quelconque embryon de diversité
médiatique, la chaîne Future TV ainsi que les autres télévisions libanaises, ont plutôt aggravé le confessionnalisme, augmentant le doute sur leur crédibilité. Mais la véritable rupture dans
le paysage médiatique libanais se situe au lendemain de l’adoption de la résolution 15599. Adoptée par une majorité des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU10 afin de forcer la Syrie à
cesser son ingérence dans la politique libanaise, elle a eu pour effet de diviser radicalement les médias libanais selon leur opposition ou non à cette résolution. En effet, pour une partie
des Libanais, l’attentat suicide qui a coûté la vie à Rafic Hariri représentait une conséquence de cette crise politique engendrée par la décision onusienne. La mort de l’ancien Premier
ministre a ainsi aggravé la division des médias libanais, devenus de véritables organes de propagande des deux camps qui se sont constitués après le renouvellement -imposé par la Syrie- du
mandat de l’ancien Président de la République Emile Lahoud. Cette crise, qui a duré plus de trois ans, a été marquée par un discours médiatique propagandiste tenu par les médias appartenant
aux divers protagonistes libanais. Future TV a subi de plein fouet cette nouvelle donne politique qui a changé radicalement sa ligne éditoriale. Elle est devenue hostile à la Syrie et aux
partis politiques libanais qui soutenaient le régime syrien accusé d’être responsable de la déstabilisation du Liban. Ne tenant pas compte du principe de la présomption d’innocence, la
chaîne n’a pas hésité à accuser le Hezbollah et ses alliés de complicité dans les attentats qui ont secoué le pays. Par ailleurs, il convient de noter que le traitement partial de
l’information par les chaînes libanaises a été un vecteur de développement du secteur audiovisuel. Les bailleurs de fonds libanais,_ leaders_ politiques qui cherchent traditionnellement à
augmenter leur crédibilité auprès de l’opinion publique, ont développé plusieurs initiatives en ce sens. Le Courant Patriotique Libre du Général Michel Aoun a créé sa propre chaîne, Orange
TV (OTV). D’autres projets présentés comme des initiatives privées ont vu le jour, mais ils ont toutefois été assimilés par leurs détracteurs à des supports partisans. Ce sera d’ailleurs le
cas du quotidien Al-Akhbar, qui assume clairement sa ligne éditoriale proche de l’opposition, ainsi que du site Internet d’information Now Lebanon, qui soutient l’alliance de 14 Mars11.
Quant à la famille Hariri, elle a profité de l’élan populaire provoqué par l’assassinat du Premier ministre pour asseoir son hégémonie sur la communauté sunnite et créer une nouvelle chaîne
d’information en continu : Ekhbariat Al-Moustaqbal. Créée à la fin de l’année 2007 et surfant, comme les autres chaînes libanaises, sur le rejet de l’autre « libanais », celle-ci est devenue
une arme de propagande au service du Courant du Futur12 et plus largement de l’alliance de 14 Mars. La création de la nouvelle chaîne répondait à un double objectif financier et politique.
Malgré la rareté des recettes publicitaires sur le marché de l’audiovisuel libanais, le caractère confessionnel des médias et l’ingérence régionale et internationale dans les affaires
politiques du pays ont permis une abondance des fonds destinés à créer des outils de communication. Selon un militant d’un parti de l’opposition13, d’importantes sommes d’argents sont
allouées aux partis politiques pour créer des sites Internet d’information, des radios et des télévisions. L’arrivée du nouveau-né de la famille Hariri dans le paysage audiovisuel libanais
pourrait alors être le fruit de cette nouvelle donne d’autant que la famille dispose d’un appui financier régional de taille : l’Arabie Saoudite. Quant à l’objectif politique, il est
intimement lié à la polarisation de la vie politique libanaise entre l’Alliance de 14 Mars dirigé par les sunnites et le mouvement du 8 Mars dominé par le Hezbollah. Cette tension, qui peut
être assimilée à une guerre civile silencieuse, a atteint son point culminant lors des événements du 7 mai 200814. On a pu assister à un conflit armé entre sunnites et chiites dans la
capitale et dans le nord du pays couvert avec la subjectivité totale des médias des deux camps, à savoir Al-Manar d’un côté, Future TV ainsi que sa nouvelle sœur, Ekhberiat Al-Moustaqbal de
l’autre. C’est dans ce contexte que les locaux de la chaîne Future TV, propriété de la famille Hariri, ont été attaqués le 9 mai 2008 par des miliciens de l’opposition. Cet acte a suscité de
vives critiques, même dans la presse écrite de l’opposition comme Assafir et Al-Akhbar, et a eu pour effet d’accroître les tensions entre les communautés, notamment sunnites et chiites.
L’accord de Doha a mis fin à cette crise en permettant l’élection à la magistrature suprême de l’ancien chef d’état majeur de l’armée libanaise. Cet événement a marqué un bouleversement
politique qui a amené l’appareil médiatique du Courant du Futur à se confronter à un dilemme financier et politique. Le rapprochement de l’Arabie Saoudite, financeur majeur de la machine de
propagande sunnite libanaise avec la Syrie a privé la chaîne de subsides, d’autant plus qu’elle cumulait alors une dette chiffrée à 18 millions de dollars15. Pour sortir de cette impasse
financière, le directeur d’Ekhberiat Al-Moustaqbal, Nadim Al-Maoula, également ancien directeur de Future TV et un de ses actionnaires, aurait proposé à Saad Hariri une fusion de la chaîne
Future TV et de la chaîne d’information. Mais cette décision a été suspendue pour une raison familiale : selon la presse libanaise, la veuve du feu Premier Ministre Rafic Hariri, qui détient
une partie de Future TV, aurait posé des conditions sur la ligne éditoriale de la nouvelle entité. Après la première visite de Saad Hariri à Damas en décembre 2009, les responsables de la
chaîne, dont la ligne éditoriale était le développement d’un discours hostile contre la Syrie, se sont retrouvés contraints d’arrêter toute critique envers celle-ci. En effet, lors d’une
réunion avec les cadres de la chaîne à son retour de Damas, Saad Hariri a non seulement demandé d’arrêter tout discours hostile envers la Syrie, mais encore de réserver au régime syrien le
même traitement que celui réservé à l’Arabie Saoudite16. Ce changement dans la relation liant la formation sunnite au régime syrien va probablement provoquer des changements dans la
programmation de la chaîne. On parle déjà d’un audit présenté par l’un des conseillers de Saad Hariri préconisant la suppression de certains programmes et qui aurait comme conséquence le
départ d’une centaine de journalistes. UN OUTIL STRATÉGIQUE DE TRANSITION On assiste depuis quelques mois à une reconfiguration stratégique du Moyen-Orient avec le retour de la Syrie sur la
scène internationale. Le Liban, en parfait Etat tampon, subit de plein fouet cette transformation géopolitique qui se répercute sur les forces politiques et donc sur les médias qui sont de
nature communautaire. La chaîne Future TV, qui intègrera sans doute sa demi-sœur Ekhbariat Al-Moustaqbal, a déjà modifié légèrement sa ligne éditoriale en devenant moins hostile envers la
Syrie, tout en gardant un discours critique envers l’opposition et notamment envers le Hezbollah. Le discours anti-syrien et la polarisation du pays depuis l’assassinat de l’ancien Premier
ministre ont divisé le pays en plusieurs espaces communautaires virtuels. Le rapprochement entre Saad Hariri devenu Premier ministre et Damas n’a pas amélioré la relation intercommunautaire,
et particulièrement celles entre les sunnites et les chiites. La communauté sunnite nourrie pendant cinq ans, comme toutes les autres communautés, par un discours de rejet de l’autre se
retrouve obligée de revoir son positionnement vis-à-vis du Hezbollah et de la Syrie qui reviennent en force sur la scène libanaise. La chaîne Future TV, qui a contribué largement à forger ce
discours de rejet, sera probablement l’outil de communication des dirigeants du Courant du Futur pour expliquer à sa base électorale la nécessité de cette transition. BIBLIOGRAPHIE
SÉLECTIVE * FANDY_ _Mamoun, _(Un)civil War Of words : media and politics in the Arab World_, Praeger, Mai 2007 * EICKELMAN Dale F., ANDERSON Jon W._, New media in the muslim word : the
emerging public sphere_, , Indiana University Press, Bloomington, 2003 PÉRIODIQUE * "Médias : stratégies d’influences", _Confluences Méditerranée_, N°69, juin 2009 SITES INTERNET *
1Mini-guerre civile libanaise : déclenchée à la suite de la décision du Conseil des ministres libanais de licencier le chef de sécurité de l’aéroport de Beyrouth (proche du Hezbollah), elle
a duré une quinzaine de jours durant lesquels des heurts ont été éclatés entre sunnites et chiites et chiites et druzes dans plusieurs régions du pays, elle a été arrêtée grâce à la
signature, le 25 mai 2008, des accords de Doha, qui ont permis l’élection d’un nouveau Président de la République. * 2Accord de Taëf : Conclu en 1989 par les députés libanais réunis dans la
ville saoudienne de Taëf, il a mis fin à la guerre civile libanaise. Ses principaux aspects ont été le renforcement du pouvoir exécutif du Premier ministre et l’institutionnalisation de la
répartition communautaire au sein du gouvernement. * 3Chehabisme : période du mandat de l’ancien président Fouad Chéhab (1958-1964), qui a appliqué le concept de neutralité positive en
matière de politique étrangère tout en introduisant des réformes politiques et sociales qui ont permis au pays de connaître, sous son mandat, une stabilité politique et une croissance
économique. * 4Consensus américano-syrien : accord tacite entre une puissance régionale (la Syrie) et une puissance internationale (les Etats-Unis) qui a permis à Damas , en contre partie de
sa participation à la guerre du Golfe (1991), de garder une tutelle sur le pays de cèdre, notamment sur sa politique étrangère. Ce consensus qui a mis fin à la guerre civile libanaise, a
été rompu par l’adoption de la résolution 1559 du conseil de sécurité de l’ONU. * 5a5bMamoun FANDY, Uncivil War Of words: media and politics in the Arab World, Mai 2007, page 72. * 6Les
Forces Libanaises : Créé par Béchir Gémayel, ancien Président de la République libanaise, assassiné deux semaines après son élection en 1982, elle a été la principale milice chrétienne
durant la guerre civile libanaise. Affaibli dans les années 90, il a émergé sur la scène chrétienne grâce à la libération de son chef Samir Gaagaa qui a intégré l’alliance de 14 Mars et qui
a fait du parti le principal opposant à son rival de toujours Michel Aoun, le chef du Courant patriotique Libre, formation chrétienne alliée du Hezbollah. * 7Murr TV (MTV) : propriété de
Gabriel El-Murr, frère et adversaire du député du Metn (région Mont Liban) Michel El-Murr, candidat malheureux aux législatives partielles de 2002, la chaîne Murr TV a été fermée par
décision administrative. Six ans après, c’est un amendement parlementaire qui permettra à la chaîne de réémettre à compter du 31 mars 2009. * 8Gouvernement Hoss : La tension entre l’ancien
Président de la République et Rafic Hariri a empêché ce dernier de former un nouveau gouvernement en 1998. Sélim Hoss a été alors désigné pour former un gouvernement entre 1998 et 2000, date
à laquelle, Hariri, grand gagnant des élections législatives, fut nommé Premier ministre. * 9Résolution 1559 : adoptée le 2 septembre 2004 par le Conseil de sécurité de l’ONU, elle
stipulait le retrait de toutes les troupes étrangères du pays, le désarmement de toutes les milices et l’organisation des élections présidentielles hors de toute ingérence étrangère. *
10Elle a été adoptée le 2 septembre 2004 à l’initiative conjointe de la France et des Etats-Unis, par neuf voix sur quinze (Etats-Unis, France, Royaume Unis, Allemagne, Espagne, Chili,
Angola, Benin et Roumanie) et six abstentions (Russie, Chine, Algérie, Brésil, Pakistan et Philippines). * 11Alliance de 14 Mars : Actuellement majorité parlementaire à l’Assemblée
Nationale, c’est un groupe hétéroclite formé par des forces politiques hostile à la Syrie. La coalition a œuvré pour l’application de la résolution 1559, en concentrant sa stratégie sur la
fin de l’ingérence syrienne et le désarmement du Hezbollah. Le discours anti-syrien de ce groupe politique a largement influencé la ligne éditoriale des médias qui ont adopté sa cause. *
12Principal mouvement politique sunnite créé sous forme d’un mouvement pour soutenir l’ancien Premier ministre, il devenu récemment un parti politique détenant le plus grand bloc
parlementaire à l’Assemblée Nationale avec trente-six députés. * 13Entretien de l’auteur avec un membre de parti de l’opposition qui a souhaité conservé l’anonymat. * 14Les événements de 7
mai 2008 : déclenchés à la suite de la décision du Conseil des ministres libanais de licencier le chef de sécurité de l’aéroport de Beyrouth (proche du Hezbollah), ces événements ont duré
une quinzaine de jours durant lesquels des heurts ont éclatés entre sunnites et chiites et chiites et druzes dans plusieurs régions du pays, ils ont pris fin grâce à la signature , le 25 mai
2008, des accords de Doha, qui ont permis l’élection d’un nouveau Président de la République, Michel Sleiman. * 15Source * 16Ibid.
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