Législatives 2024 dans le tarn : qui sont les candidats et quels sont les enjeux dans chaque circonscription ?

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Législatives 2024 dans le tarn : qui sont les candidats et quels sont les enjeux dans chaque circonscription ?"


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l'essentiel Les électeurs sont une nouvelle fois appelés à se prononcer ce dimanche 30 juin, à l’occasion du premier tour des élections législatives. Dans les trois circonscriptions du


Tarn, les 19 candidats à la députation n’ont eu que trois semaines pour convaincre les personnes inscrites sur listes électorales de leur confier leurs votes. À quelques heures du scrutin,


La Dépêche vous propose un tour d’horizon, circonscription par circonscription. À LIRE AUSSI : CARTE. Élections législatives 2024 : qui est candidat dans votre circonscription ? Découvrez-le


dans notre carte interactive 1RE CIRCONSCRIPTION LES CANDIDATS * Orphée PAUTHIER (Sans étiquette) * Margot LAPEYRE (Nouveau Front populaire) * Eric CHAVEGRAND (Lutte ouvrière) * Frédéric


CABROLIER (Rassemblement national) * Philippe BONNECARRERE (Divers centre) * Denis ROUQUETTE (Reconquête) LES ENJEUX Seulement deux ans mais déjà une éternité. Lors des dernières élections


législatives de 2022, la 1re circonscription était la plus disputée, la mère de toutes les batailles. Douze candidats… Gauche, centre et droite partis en ordre dispersé avec une


multiplication des candidatures, un "front républicain" anéanti par les querelles et au final, une victoire surprise du candidat RN, Frédéric Cabrolier. Une première dans le


département et dans cette circonscription longtemps acquise aux socialistes puis aux centristes entre 2012 et 2022. À LIRE AUSSI : Législatives 2024 dans le Tarn : les candidats et les


enjeux dans la 1re circonscription Mais l’échiquier politique a considérablement évolué en deux ans. Les leçons du passé ont-elles été retenues ? Aujourd’hui, ils ne sont plus que six


candidats dont trois qui peuvent prétendre à la victoire au soir du 7 juillet. Député sortant et candidat à sa succession, FRÉDÉRIC CABROLIER a désormais l’étiquette de favori. Les résultats


du parti de Jordan Bardella aux européennes sont clairement en sa faveur dans cette circonscription rurale qui compte un peu plus de 112 000 habitants (la moins peuplée des trois) et à


laquelle est rattachée une partie d’Albi et de Castres. Lui, qui se présente pour la septième fois consécutive, n’a cessé d’améliorer ses scores au fil des élections. Le député laboure le


terrain, notamment auprès des agriculteurs, depuis deux ans et entend continuer son aventure au palais Bourbon. Il fera face à une vieille connaissance, qu’il a désignée comme son principal


adversaire. Le sénateur PHILIPPE BONNECARRÈRE, qui représentera le parti présidentiel. Maire d’Albi durant près de 20 ans, ancien député (de la 2e circonscription de 1993 à 1997), Philippe


Bonnecarrère est un poids lourd de la politique tarnaise qui peut compter sur le soutien de la maire d’Albi, Stéphanie Guiraud-Chaumeil et du sénateur Philippe Folliot. Il se pose en


"candidat de la stabilité" mais prend tout de même ses distances vis-à-vis de la majorité présidentielle. L’absence de candidat LR pourrait lui être favorable. Oublié les erreurs


de 2022 : cette fois-ci, la gauche part unie avec à sa tête, MARGOT LAPEYRE, 29 ans, conseillère départementale déléguée à l’égalité femmes-hommes. Investie par le Nouveau Front Populaire,


elle est la seule socialiste en lice sur les trois circonscriptions tarnaises. Si elle souffre d’un déficit de notoriété face à ses principaux rivaux, Margot Lapeyre est portée par l’élan de


l’union des partis de la gauche et bénéficie de soutien de poids comme le président du Département Christophe Ramond ou la présidente de la Région Carole Delga. Reste trois autres candidats


qui vont essayer d’exister dans cette circonscription tricéphale. Hostile à l’union de la gauche, ÉRIC CHAVEGRAND portera les couleurs de Lutte ouvrière. Comme en 2022 où il avait réalisé


le plus petit score des douze candidats (0,83 %). À l’autre extrémité, DENIS ROUQUETTE, investi par Reconquête, tentera de grappiller des voix au RN. Enfin le benjamin des candidats est un


étudiant de 21 ans en école d’ingénieur. ORPHÉE PAUTHIER, sans étiquette politique, qui souhaite porter la voix de la jeunesse. 2E CIRCONSCRIPTION LES CANDIDATS * Joel ENCONTRE


(Régionaliste) * Frédéric LAMOUCHE (Reconquête) * Karen ERODI (Nouveau Front populaire) * Pierre VERDIER (Ensemble) * Boris GIMENEZ-SASTRE (Lutte ouvrière) * Julien BACOU (Rassemblement


national) * Thierno BAH (Les Républicains) LES ENJEUX Dans la 2e circonscription du Tarn, le scrutin aura des allures de match retour. Et pour cause, parmi les sept candidats alignés sur ce


scrutin, quatre étaient déjà là en 2022. Presque cinq, si on ajoute l’ombre de l’ancienne députée, Marie-Christine Verdier-Jouclas, qui plane sur cette campagne. Si la finaliste malheureuse


de 2022 a choisi de ne pas se représenter, le flambeau a été repris par son mari, Pierre Verdier, qui portera les couleurs de Renaissance. À LIRE AUSSI : Élections législatives 2024 dans le


Tarn : qui sont les candidats et quels sont les enjeux dans la 2e circonscription ? Il y a deux ans, l’élection s’était réglée dans une triangulaire remportée par Karen Erodi (Nupes/LFI)


face à la députée sortante et au candidat RN, Julien Bacou (lire notre encadré). Reste à savoir comment la politique nationale a fait évoluer les rapports de force dans cette


circonscription, qui englobe Gaillac, Graulhet et Carmaux et qui a toujours suivi les grandes tendances nationales depuis sa création en 2010. Elle a été socialiste avec Jacques Valax sous


François Hollande (2012-17). Macroniste avec Marie-Christine Verdier Jouclas durant le premier mandat Macron avant de se tourner vers la Nupes en 2022. Deux ans plus tard, la députée LFI


sortante, Karen Erodi brigue un nouveau mandat avec les couleurs du Nouveau Front populaire, dont elle a décroché l’investiture au nez à la barbe des socialistes, qui souhaitaient la confier


à Eva Géraud. Inconnue jusqu’à son élection, la députée sortante est ciblée par beaucoup de ses adversaires, qui lui reprochent son manque de présence sur le terrain. C’est le cas du


Graulhétois Julien Bacou, candidat du Rassemblement national, porté par les bons résultats de Jordan Bardella aux européennes (32,37 % dans la circo contre 16,7 % pour Glucksmann et 10,8 %


pour Hayer). À noter que le parti est systématiquement présent au second tour. Il avait réalisé son plus gros score avec Marie-Christine Boutonet, qui avait recueilli 19 461 voix (33,3 %) en


2012. Contre 16 564 voix pour Julien Bacou en 2022. Dans ce duel qui s’annonce, le candidat de la majorité présidentielle, Pierre Verdier se verrait bien jouer les trouble-fêtes. L’ancien


maire de Rabastens met en avant sa connaissance du terrain et espère pouvoir rallier tous ceux qui ne veulent apporter leurs voix ni au RN, ni à LFI. Un projet qu’il partage avec Thierno


Bah, candidat Les Républicains, qui pose également des jalons pour la mairie de Gaillac. Le médecin de Brens se positionne en héritier de la droite gaulliste, hostile à l’alliance entre LR


et le RN. Raison pour laquelle, il n’a pas reçu le soutien de la fédération LR du Tarn, ralliée à Ciotti. Son président, Bernard Carayon appelle à voter Bacou dans la 2e. Reconquête est


également représenté dans la circonscription, avec Frédéric Lamouche, dont c’est la première candidature dans le Tarn, après une première expérience sur des municipales en Ile-de-France. Du


côté de Lutte ouvrière, ce sera la quatrième tentative pour Boris Gimenez Sastre qui s’était présenté aux législatives de 2012 (0,44 %), 2017 (0,61 %) et 2022 (0,93 %), non sans grignoter


quelques voix à chaque fois. Enfin, Joël Encontre tentera une nouvelle fois de faire entendre la voix régionaliste du Parti occitan, après un premier essai peu concluant en 2022 (413 voix,


0,71 %). 3E CIRCONSCRIPTION LES CANDIDATS * Julien LASSALLE (Nouveau Front populaire) * Chantal TRESSENS (Lutte ouvrière) * Alban AZAIS (Nous le peuple) * Jean TERLIER (Ensemble) * Guilhem


CARAYON (LR/RN) * Claire DAUGE (Régionaliste) LES ENJEUX On prend (presque) les mêmes et on recommence. Dans cette 3e circonscription du Tarn (Lavaur-Castres-Mazamet), les trois principaux


candidats aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président de la République, étaient déjà en lice en


2022. Ce qui change c’est la répartition des forces en présence. Puisqu’il y avait 11 candidats il y a 2 ans sur la ligne de départ. Et ils ne sont que 6 pour ce 1er tour prévu dimanche. La


faute d’abord à une campagne éclair qui n’a pas permis aux plus "petits" à se mettre en ordre de bataille. Mais c’est surtout les alliances politiques qui ont réduit les velléités


de certains. Car si le député sortant JEAN TERLIER repart sous la même bannière de la majorité présidentielle, GUILHEM CARAYON qui était le candidat des Républicains est aujourd’hui soutenu


par le Rassemblement national, fermant la porte à la candidature de Virginie Callejon, arrivée en 3e position en 2022 au soir du 1er tour, juste derrière Jean Terlier. Arrivé en tête au 1er


tour en 2022 avant d’être battu au second, JULIEN LASSALLE repart lui aussi avec son étiquette de La France insoumise. Comme il y a 2 ans, il est le candidat investi par l’union de la


gauche, la Nupes en 2022 et le Nouveau Front populaire pour ces élections. Mais il n’aura pas de candidature "dissidente" dans son camp comme cela a été le cas lors du précédent


scrutin avec la présence de la PRG Christelle Cabanis. La 3e circonscription réunit donc bien les trois "blocs" qui s’affrontent dans cette campagne électorale pour tenter


d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale. Mais une particularité locale vient se mêler aux enjeux nationaux. Et elle s’appelle l’A69. L’autoroute entre Castres et Toulouse, dont le


tracé est sur cette circonscription, pourrait changer la donne annoncée par les sondages au niveau national qui voient le RN en tête suivi de la gauche et qui placent la majorité


présidentielle en 3e position. L’A69 POURRAIT CHANGER LA DONNE ? Car Jean Terlier, qui veut réunir "de la droite républicaine à la gauche républicaine", est en fervent défenseur de


l’A 69. Et il en fait un de ses axes de campagne, pouvant d’ailleurs compter sur le soutien d’une trentaine de maires du territoire de toutes les sensibilités, ainsi que des conseillers


départementaux et régionaux du sud du Tarn appartenant pourtant aux majorités socialistes de Carole Delga et Christophe Ramond. Un caillou dans la chaussure de Julien Lassale qui a toujours


affiché son opposition à ce projet devenu un chantier aujourd’hui. Si dans un premier temps, le candidat LFI n’a pas voulu faire de l’A69 un argument de sa campagne qu’il préfère axer sur


des problématiques nationales, il s’est fendu d’une lettre aux élus dans lequel il rappelle bien sa volonté d’un moratoire sur ce dossier tout en expliquant vouloir ouvrir "une instance


de dialogue entre défenseurs et opposants". Guilhem Carayon, également pro-A 69, surfe lui sur la dynamique du RN qui est largement arrivé en tête sur ce territoire lors des élections


européennes avec plus de 35,5 %, reprenant les grandes thématiques de l’alliance entre une partie des LR et du RN : "le pouvoir d’achat, l’insécurité et la politique migratoire".


Dans cette bataille à trois, trois autres candidats tentent de faire entendre leurs voix. Deux étaient également déjà en lice en 2022, CHANTAL TRESSENS, pour le parti d’extrême gauche Lutte


ouvrière, et CLAIRE DAUGÉ du parti régionaliste Bastir Occitanie. Enfin le souverainiste ALBAN AZAÏS est également sur les rangs.


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