"Je n'ai pas les moyens de prendre un logement"... Mis dehors pas sa mère, il la violente après avoir forcé la porte d'entrée

Une affaire de "violence sur ascendant" a été examinée ce jeudi 14 mars par le tribunal correctionnel d'Albi. Le prévenu est un jeune Albigeois âgé de 21 ans, jugé pour avoir frappé sa mère

et dégradé sa porte d'entrée. Les faits remontent au 29 août 2022 à Albi. La mère de famille avait appelé la police dans l'après-midi, craignant d'être agressée par son fils qui venait de

forcer la porte d'entrée de son appartement alors qu'elle l'avait mis dehors.

À leur arrivée, les policiers ont constaté plusieurs traces rouges sur son visage. Elle leur a expliqué qu'elle s'était réfugiée dans sa salle de bains mais que son fils, âgé alors de

presque 20 ans, lui avait asséné plusieurs gifles et l'avait frappé à la tête avec le pommeau de douche.

"Totalement faux", a rétorqué à l'audience le jeune prévenu. "La police est venue chez moi sans raison". "Chez votre mère", a souligné la présidente. Il reconnaît avoir forcé la porte

d'entrée, expliquant s'être inquiété car sa mère, qui souffre de troubles psychologiques et qui est placée sous tutelle, ne répondait pas au téléphone. Sur les blessures constatées par les

policiers puis par un médecin : "Elle s'est tapée toute seule. Si c'est pas moi, c'est elle, c'est aussi simple que ça. Elle est imprévisible". 

Aujourd'hui employé comme animateur périscolaire, il habite toujours chez sa mère. "Je vis dans ma chambre, je ne lui parle pas. En gros ma chambre, c'est ma cellule". Pourquoi ne pas

prendre son propre logement ? "Je n'ai pas les moyens. Je dois d'abord passer mon permis et acheter une voiture"... Son casier judiciaire est vierge. Le tribunal l'a condamné à une peine de

4 mois de prison avec sursis pour les faits de violence et à une amende pour la dégradation de la porte.