Biodéchets : la ville d'auch est-elle prête pour le tri à la source, obligatoire au 1er janvier 2024 ?

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Biodéchets : la ville d'auch est-elle prête pour le tri à la source, obligatoire au 1er janvier 2024 ?"


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l'essentiel Le tri à la source sera obligatoire l’an prochain pour les particuliers et professionnels. À trois mois de l’échéance, la ville a été questionnée sur sa politique de


traitement des biodéchets. C’est une nouvelle étape qui devrait changer le quotidien de bon nombre de citoyens, du moins ceux qui n’ont pas déjà pris le pli. Au 1er janvier 2024, comme


partout en France, chaque Auscitain devra bénéficier d’une solution de tri de ses biodéchets, chez lui ou à proximité de son domicile. Les professionnels sont également concernés par cette


nouvelle obligation, qui s’inscrit dans le droit européen et la loi antigaspillage votée en 2020. Pour rappel, les déchets compostables représentent en moyenne 1/3 du sac noir, soit un


volume de 80 kg par habitant et par an. Leur valorisation est devenue un enjeu écologique majeur, comme certains ont pu s’en rendre compte lors de l’opération portes ouvertes organisée en


juin dernier sur le site Biogaz d’Auch. Reste à savoir si la commune sera prête au 1er janvier prochain pour permettre à tous ses habitants de passer au tri à la source. C’était justement


l’objet d’une question posée par Sébastien Lacoste, élu du groupe Auscitain·es Solidaires et Responsables, lors du dernier conseil municipal, vendredi 29 septembre à la mairie.


"Aujourd’hui, on a encore autour de 30 % de biodéchets collectés (NDLR : dans les sacs noirs). Comment va-t-on passer à 0 %? Qu’est-ce que la mairie fait par rapport à Trigone, qui est


chargé du retraitement de ces déchets et qui semble avoir pris beaucoup de retard sur cette question ?", a-t-il demandé. UNE ÉTUDE LANCÉE Chargée de la nature en ville, du cadre de vie,


de la propreté urbaine, de l’habitat et du logement social, l’adjointe au maire Françoise Carrié a affirmé qu’une étude avait justement été lancée sur la question par l’agglomération, avec


le concours de deux SICTOM et de la ville d’Auch. "Une réunion d’information est prévue le jeudi 7 octobre. Un cabinet a été choisi pour faire cette étude et devrait donner des


orientations pour traiter les biodéchets", a-t-elle indiqué, tout en précisant qu’il fallait attendre "4 à 5 mois" pour connaître le résultat de l’étude. Françoise Carrié a


rappelé par ailleurs les actions menées ces dernières années par la municipalité, à l'image de l’installation de différentes aires de compostage. "Chaque Auscitain peut avoir une


réponse, à savoir, soit via un biocomposteur qui est fourni par Trigone ou par le service déchet, soit via un lombricomposteur, soit via les composteurs collectifs au pied des immeubles


(NDLR : 43 installés à ce jour)". Les écoles de la commune sont elles aussi sensibilisées, comme l’a souligné l’adjointe au maire Charline Dumont, chargée de l’éducation. "Toutes


les écoles doivent être dotées d’un composteur. Au-delà de ça, on va accompagner les enfants pour qu’ils aillent eux-mêmes composter leurs déchets." "POUR LES LOGEMENTS EN


CENTRE-VILLE, C’EST BEAUCOUP PLUS COMPLIQUÉ" Pour Sébastien Lacoste, ces mesures ne semblent toutefois pas suffisantes. "Est-ce que vous prévoyez quelque chose pour que cette mise


à disposition soit mieux prise en compte et connue ?", a-t-il interrogé. "La gestion est faite et peut être mieux faite", a concédé dans la foulée Françoise Carrié. L’adjoint


au maire Henri Chavarot ne nie pas non plus la difficulté d’étendre le dispositif de compostage sur toute la commune, auprès des particuliers comme des professionnels, notamment dans le


milieu de la restauration. "Pour les logements en centre-ville, c’est beaucoup plus compliqué", a-t-il admis. Conscient des enjeux, le maire assure que la ville saura se montrer à


la hauteur. "Quand le cabinet va prendre ça en main, on sera accompagnateur, facilitateur. On va réagir", a promis Christian Laprébende. Réponse l’an prochain. COMMENT COMPOSTER


SES BIODÉCHETS? La ville d'Auch propose à ce jour plusieurs solutions aux citoyens pour composter les biodéchets : soit en faisant l’acquisition d’un composteur (10 euros) auprès de


Trigone ; soit, s'ils habitent en immeuble ou en résidence, en participant à l’opération de compostage collectif qui concerne aujourd’hui une trentaine d'habitats collectifs,


répartis sur le territoire communal ; soit en expérimentant le lombri-compostage des déchets de cuisine, pour les appartements et maisons sans jardin. Pour plus d'informations,


consulter le site internet de la ville (www.mairie-auch.fr).


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