Toulouse : après un an de mandat, un bilan sous l'angle de la proximité

Fréquentées par les promeneurs et joggeurs, les berges du Touch sont désormais unies par une passerelle piétonne et cyclable entre les quartiers toulousains de Saint-Martin-du-Touch et

Lardenne. Et c’est depuis cet équipement, pour lequel la mairie a dépensé 1,5M€, que Jean-Luc Moudenc, accompagné de huit maires de quartier de la rive gauche et de l’ouest, a dressé ce

mercredi le début d’un bilan (qu’il prévoit en trois étapes par secteurs géographiques) de la première année de son mandat.

Avec la crise du Covid, « pendant un an, les Toulousains n’ont peut-être pas vu grand-chose de l’action municipale », concède celui qui a retrouvé son siège au Capitole le 28 juin 2020 après

le long bras de fer du second tour avec Antoine Maurice et sa liste Archipel Citoyen. Et c’est dans le domaine de la « vie quotidienne » et de la proximité que le maire entend faire la

démonstration du contraire. « Nous avions promis de faire un effort particulier pour améliorer la vie dans les quartiers et d’y consacrer l’essentiel des investissements. »

« Nous avons beaucoup travaillé », assure Jean-Luc Moudenc qui a fait de la passerelle du Touch et de la trentaine d’arbres plantés à proximité un exemple « de la politique en faveur des

modes doux » et du « développement de la nature en ville ».

Autre priorité du mandat : la sécurité. Le premier magistrat illustre la montée en puissance de la police municipale avec le doublement des patrouilles à la Patte-d’Oie et la nouvelle

permanence du quartier Saint-Simon.

L’avenue de Grande-Bretagne, à La Cartoucherie, comme l’allée Maurice-Sarraut, à Patte-d’Oie, ont été refaites et ont vu naître une piste cyclable. À Bellefontaine, la piscine Alban-Minville

est entrée en fonction après de lourds travaux. Et aux Arènes, le jardin du Pech a été entièrement rénové. 

Aux Pradettes, un parcours santé près du jardin Viollet-de-Duc doit son existence au budget participatif. « Nous l’avons multiplié par huit, soit 8 M€» pour le mandat et Jean-Luc Moudenc

veut y voir la preuve de sa volonté de développer la participation citoyenne. Il l’appelle de ses vœux, affirme-t-il, à l’occasion du lancement d’une grande concertation sur « l’écologie en

ville dans les quartiers » qui avait été promise pendant la campagne des municipales pour septembre et a été retardée pour cause de Covid. Jusqu’au 30 septembre, les Toulousains peuvent

faire part de leurs propositions. Concertation et écologie « pragmatique » : le maire voit là l’occasion « d’accélérer » sur ces dossiers clés et de réellement tourner la page du Covid.

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