Erreur - Jeuneafrique.com
Erreur - Jeuneafrique.com"
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR
Play all audios:
* JEUNE AFRIQUE Publié le 19 juin 2006 Lecture : 2 minutes. Fichier généré le Lire dans l’app Le Ghana a du cacao à revendre. Deuxième producteur mondial derrière la Côte d’Ivoire,
l’ancienne « Gold Coast », dans le golfe de Guinée, ne transforme que 20 % des fèves que récoltent chaque année 800 000 familles de cultivateurs. Le reste de la production (d’un total de 586
000 tonnes en 2004-2005) s’en va par cargo vers l’Europe, les États-Unis mais aussi le Moyen-Orient dans de gros sacs de jute achetés au Pakistan, en Inde ou au Bangladesh. Des fèves brutes
pas même décortiquées qui, dans les usines occidentales, se transformeront en tablettes de chocolat, en beurre, en poudre de cacao à l’arôme réputé comme l’un des meilleurs au monde. Pour
le Ghana, le manque à gagner est considérable. En 2005, une tonne de cacao ghanéen transformé se vendait 2 097 dollars à l’exportation, contre 1 525 dollars pour une tonne brute. En clair,
le Ghana pourrait empocher un tiers de devises supplémentaires s’il disposait d’une structure industrielle à même de traiter sa production. Il pourrait aussi évidemment soustraire une série
de coûts : main-d’uvre, fonctionnement des usines, recherche et développement Le pays ne pouvait être que gagnant. « Transformer les récoltes brutes permet de se protéger contre les
variations des cours », assure un spécialiste. Comme pour toute matière première, le prix du cacao, coté à Londres et à New York (les deux marchés principaux), est influencé par l’évolution
de l’offre et de la demande. Baisse en cas de surproduction, hausse dans le cas contraire : pour anticiper les recettes et éviter les déconvenues, rien de tel que la transformation. Par
manque de ressources financières et de main-d’uvre qualifiée, le Ghana n’a pas vraiment développé la filière en aval. Sur les trois usines de transformation que compte le pays, deux
appartiennent à des groupes étrangers : l’allemand Hosta et le suisse Barry Callebaut. Cocoa Processing Company (CPC), qui produit essentiellement de la liqueur, de la poudre, du beurre et
du chocolat, est de son côté détenue à 75 % par le Cocobod, l’organisme public qui régule l’activité. Bien conscient que les fèves pourraient rapporter beaucoup plus, le gouvernement a fixé
un objectif : transformer 40 % de la production sur le territoire. Et le 10 novembre 2005, le président a inauguré une nouvelle ligne de transformation. Désormais, CPC peut traiter 55 000
tonnes, contre 25 000 auparavant. D’ici à la fin de 2006, la capacité de la première ligne doit passer de 25 000 à 35 000 tonnes. En un peu plus d’un an, CPC aura ainsi multiplié sa
production par quatre. Son chiffre d’affaires devrait passer de 40 millions à 100 millions de dollars. Apparemment, le programme inspire confiance aux investisseurs. D’après la mission
économique française à Accra, les travaux ont notamment été financés par un prêt de 22 millions d’euros venant d’un consortium de banques emmené par la Barclays. CPC y a également contribué
à hauteur de 1,4 million d’euros (sur fonds propres). Les ambitions de CPC sont partagées par Hosta et Barry Callebaut, qui envisagent également d’accroître leurs capacités de production
dans le pays. Une dynamique qui fait des émules : selon la même source, deux multinationales américaines, Cargill et ADM, songent maintenant à s’implanter au Ghana. L’ère de la
transformation du cacao a peut-être commencé. LA MATINALE. Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Trending News
L'aspirateur sans fil dyson v11 advanced est en promo sur le site officiel, la rupture de stock approcheVous souhaitez vous offrir un aspirateur permanent ? vous voulez que le ménage ne soit plus une corvée ? Alors, foncez c...
Video. Pma : "nous sommes assez consternés par le fait qu'il n'y a jamais de calendrier précis"Publié le 05/03/2019 07:30 Mis à jour le 05/03/2019 09:16 Temps de lecture : 3min Fabien Joly, avocat et porte-parole de...
Saint-malo : le projet de musée d'histoire maritime abandonné par la municipalité - iciGilles Lurton, le maire de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), a annoncé mardi 8 juin au cours d'une conférence de presse...
Rénovation énergétique : maprimerénov’ suspendue dès juilletRien ne va plus dans la rénovation énergétique. Selon nos informations, le gouvernement prévoit de suspendre MaPrimeRéno...
Les 7 menaces qui pèsent sur la loi travailLes faits - « Métro, boulot, caveau », « ni amendable, ni négociable », « Touche pas à mon Code » Les manifestants ont é...
Latests News
Erreur - Jeuneafrique.com* JEUNE AFRIQUE Publié le 19 juin 2006 Lecture : 2 minutes. Fichier généré le Lire dans l’app Le Ghana a du cacao à reve...
Dyson gen5detect absolute : prix, fiche technique, actualités et testsDyson Gen5detect Absolute : prix, fiche technique, actualités et tests - Numerama Numerama Ne plus voir cette pub Ne plu...
Une île à l’autre bout de la ruePas la peine de parcourir des milliers de kilomètres pour se sentir dans la peau d'un insulaire. L'Île-Saint-Germain, qu...
Pour un service public de la sobriété énergétique | terra novaLes gouvernements français tentent bien de temps à autre de rompre avec la dynamique centralisatrice du pays, mais la pl...
Cadours. Georges méric en visite à la maison de la petite enfanceGeorges Méric, président du conseil départemental, a visité la maison de la petite enfance de Cadours aux côtés du maire...