Gabriel attal épuisé depuis la dissolution : “je ne sais pas comment il tient…”

Depuis l'annonce de la dissolution par Emmanuel Macron, Gabriel Attal multiplie les apparitions publiques et les déplacements sur le terrain. Un rythme soutenu qui n'échappe pas à

ses collaborateurs, comme le rapporte _Le Parisien_, ce mardi 2 juillet. Gabriel Attal n'a pas dit son dernier mot. Si l'annonce de la dissolution par Emmanuel Macron a été un coup

de massue pour son Premier ministre, ce dernier ne s'est toutefois pas laissé abattre. Durant la campagne des élections législatives, l'intéressé a multiplié les apparitions dans

les médias, sans compter les déplacements effectués sur le terrain. Un rythme intense qui a laissé des séquelles physiques. "_Chaque matin depuis l'annonce de la dissolution, il

part pour un marathon... au rythme d'un sprint. Je ne sais pas comment il tient, si ce n'est par instinct de survie_", a souligné un habitué de Matignon, dans les colonnes du

_Parisien_, ce mardi 2 juillet. Si le Premier ministre se montre aussi investi, c'est sans doute aussi parce qu'il redoute de devoir céder les clefs de la rue de Varenne à Jordan

Bardella. "_Il n'en parle pas_", a assuré son entourage. Malgré le contexte particulier qui ne lui fait pas plaisir, Gabriel Attal a décidé de tout mettre en oeuvre pour

empêcher le Rassemblement National de l'emporter le 7 juillet prochain. "_Gabriel a compris qu'il fallait prendre ses responsabilités devant l'histoire. Donc il les

prend. Cela comptera pour son avenir_", a assuré un stratège proche d'Emmanuel Macron. Et le Premier ministre de résumer la situation ainsi : "_Cette dissolution, personne ne

l'a choisie. Mais je refuse qu'on la subisse_." Le ton est donné. >> PHOTOS – Qui sont les ministres du gouvernement Attal ? GABRIEL ATTAL SUR TOUS LES FRONTS : SON

SECRET POUR RÉSISTER À LA FATIGUE En mai dernier, Gabriel Attal s’est emparé de son compte Instagram pour répondre aux interrogations de ses abonnés. L’occasion pour l’homme politique de 35

ans de répondre à des questions sur ses projets, sur l’organisation des Jeux olympiques ou encore sur son quotidien, et plus précisément sur son rythme effréné depuis qu’il a posé ses

valises à Matignon. Car, oui, depuis qu’il a été nommé Premier ministre le 9 janvier dernier, Gabriel Attal a multiplié les déplacements à travers les régions pour être au contact des

Français. "_Comment tenir le rythme_ _de tous ces déplacements sans fatiguer ?_", lui a ainsi demandé un internaute. Ce à quoi l’homme politique a répondu : "_Grâce à mes

équipes qui sont toujours au maximum. J’en profite pour publiquement les remercier._" Comme l’avaient révélé nos confrères du _Parisien_ au mois de mars, cette stratégie de

communication intensive de Gabriel Attal ne ferait pas l’unanimité au Gouvernement. Selon un ministre qui s’était livré lors d’un échange avec nos confrères, le Premier ministre prendrait le

risque de "_se banalise[r]_" en multipliant les déplacements et les prises de parole dans les médias. Des propos qui ont également été corroborés par une autre source.

"_L’adage populaire dit que trop d’effet tue l’effet. Au bout d’un moment, quand tu multiplies les exercices de forme, tu subis les messages de fond_", avait alors expliqué un

proche d’Emmanuel Macron. À lire aussi Gabriel Attal, sa soirée électorale mouvementée par ses ministres : “Ils avaient mille questions”