Voile aux jo 2024 : entre vent capricieux et reports, comment les régates olympiques s'accommodent de la météo méditerranéenne ?
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Les concurrents, comme l'organisation, ont appris à répondre aux vents imprévisibles de la baie de Marseille, aux Jeux olympiques de Paris 2024, avec des configurations variables tout
au long de la semaine de courses. France Télévisions - Rédaction Sport Publié le 04/08/2024 11:31 Temps de lecture : 4min Pas de vent, pas de voile. Pour les navigateurs, la règle est la
même sur les régates olympiques, aux Jeux de Paris 2024, que le reste de l'année. Mais les conditions du plan d'eau de la baie de Marseille, constamment changeantes, mènent la vie
dure aux organisateurs comme aux athlètes depuis le début des courses, avec des reports et des vents capricieux, y compris pendant les régates, programmées jusqu'au jeudi 8 août.
_"En Méditerranée, cela peut changer très vite, d'une heure à l'autre, _explique Jonathan Lobert, navigateur médaillé de bronze aux Jeux de Londres et consultant pour
franceinfo: sport. _Entre le matin et l'après-midi, on peut avoir des conditions complètement différentes. Il y a des tendances, des statistiques. Normalement, à cette période de
l'année, on est censé avoir de la brise thermique."_ Ce vent engendré par la différence de température entre la terre et la mer ne s'est que rarement montré cette semaine,
alors qu'il aurait dû assurer un souffle régulier. La chaleur sèche a chassé le vent en début de semaine. Ce sont précisément des jours de calme, quand seules quelques bourrasques ont
permis le bon déroulement des courses, dont les Françaises Charline Picon et Sarah Steyaert ont su tirer le meilleur pour décrocher la médaille de bronze en skiff. Les deux navigatrices ont
excellé dans les accalmies, grâce notamment à un poids inférieur à certains équipages rivaux de près de dix kilos. Avec cinq deuxièmes places sur les six premières manches, elles ont
engrangé une avance considérable avant les dernières courses, disputées dans des conditions plus venteuses. Quatre zones de course distinctes étaient définies avant la compétition, pour
disputer plusieurs régates simultanément, mais aussi répondre aux caprices du plan d'eau de Marseille, bordé par les îles du Frioul. _"C'est une baie assez enclavée, avec pas
mal de relief tout autour_, explique Jonathan Lobert. _Le vent est extrêmement perturbé par ce relief. Il est très changeant et il y a des endroits où il peut être plus ou moins fort"._
> "C'est un jeu d'équilibriste au niveau de la tactique et de la > stratégie pour se retrouver au bon endroit et pouvoir exploiter au > mieux les évolutions du
vent." > > Jonathan Lobert, ancien navigateur olympique > à franceinfo: sport __Dans ce registre, Charline Picon (39 ans, médaillée aux Jeux de Rio et Tokyo) et Sarah Steyaert
(37 ans) ont fait parler leur vécu, avec sept Jeux olympiques cumulés au compteur avant ceux disputés à domicile. Le report de leur ultime course, après toute une après-midi à attendre que
le vent se lève, ne les a aucunement perturbées, comme les changements entre les différentes zones de course. _"Toute l'expérience des différentes compétitions de Charline Picon et
Sarah Steyaert a pesé dans la balance"_, estime le médaillé de Londres dans la classe Finn, qui a aussi connu les Jeux de Rio en 2016. > "Elles étaient les plus âgées, mais
aussi les plus > expérimentées. Elles ont déjà vécu ce genre de situations de > nombreuses fois, notamment sur des championnats à haut enjeu." > > Jonathan Lobert, ancien
navigateur olympique > à franceinfo: sport Leur avantage acquis sur les deux premières journées a suffi, malgré une course à la médaille délicate, achevée à la 6e place, pour sauver le
bronze. _"Nous pensions avoir du petit temps et, finalement, le vent est arrivé plus fort que prévu. Là, nous nous sommes dit qu’il allait falloir jouer notre meilleure partition, car
les conditions n’étaient pas avantageuses pour nous"_, expliquait Charline Picon après l'ultime régate. Conscients des particularités aigües du lieu de compétition, _"les
concurrents s'étaient vraiment préparés dans cette optique-là"_, devine Jonathan Lobert. Les Françaises mieux que beaucoup d'autres, semble-t-il, avec l'avantage certain
de la connaissance du terrain. Même si les deux Charentaises sont plus habituées à l'impétueux océan Atlantique.
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