Jeux olympiques : les sept différences entre les candidatures de paris en 2012 et en 2024
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Un siècle après les JO de 1924, Paris rêve d'accueillir à nouveau les Jeux olympiques en 2024. La maire socialiste Anne Hidalgo a officiellement annoncé, mardi 23 juin, la candidature
de la capitale française pour l'organisation de cet événement. Une nouvelle tentative d'accueillir les Jeux, après les échecs successifs de Paris en 2008 et 2012. Cette fois, la
ville a retenu les leçons du passé, assure-t-on, pour éviter une nouvelle bérézina, comme lors de l'attribution des Jeux à Londres, en 2005. Francetv info a listé les sept différences
avec 2012 qui feront, peut-être, pencher le Comité international olympique (CIO) en faveur du projet français. CELA COÛTERA MOINS CHER Six milliards d'euros. C'est la somme que
compte consacrer Paris à l'organisation des JO. L'Etat contribuera pour moitié à ce budget. Ces 3 milliards d'euros d'argent public serviront à financer la campagne de
candidature, estimée à 60 millions d'euros, mais surtout la construction d'un village olympique, dont le coût serait de 1,7 milliard. D'après le rapport de faisabilité, rendu
en février à Anne Hidalgo et à Patrick Kanner, le ministre des Sports, et consulté par _Le Monde (article payant)_, le budget de ces JO serait raisonnable, puisqu'il repose _"sur
de nombreuses infrastructures existantes et celles déjà programmées dans le cadre du développement du Grand Paris, notamment dans le domaine des transports". _ C'EST MIEUX QUE POUR
PARIS 2012. Le dossier de candidature évoquait à l'époque un budget de 4,4 milliards d'euros, un chiffre _"largement obsolète"_, note _L'Express_. Car les coûts
réels des Jeux à Londres avaient explosé, comme le montrent Les Décodeurs : estimée d'abord à 4,8 milliards, la facture globale s'était finalement élevée à 10,9 milliards. En 2005,
tout restait à faire pour 2012. Cette fois, à Paris, les travaux seraient moins importants. ON N'AURA PAS À CONSTRUIRE D'AUTRES INFRASTRUCTURES Le futur comité d'organisation
a pris en compte les mesures présentées par le CIO dans "l'Agenda 2020", qui recommande de proposer un projet modeste. Du coup, le Stade de France va accueillir les épreuves
d'athlétisme, le Grand Palais celles d'escrime – comme pour les championnats du monde en 2010 –, le Champ de Mars le beach-volley, le stade Roland-Garros le tennis, etc. > Paris
annonce officiellement sa candidature aux #JO2024 #AFP > pic.twitter.com/Rk2p2Wrdea > — Agence France-Presse (@afpfr) 23 Juin 2015 L'hippodrome de Longchamp ou le château de
Versailles (Yvelines) seront aussi utilisés pour l'équitation et le cyclisme, et l'Arena 92 de Nanterre (Hauts-de-Seine) accueillera la gymnastique. Bref, les épreuves ne se
tiendront pas qu'à Paris, mais dans d'autres sites en Ile-de-France, pour ne pas avoir à ériger de nouvelles constructions. C'EST MIEUX QUE POUR PARIS 2012. Le comité
d'organisation prévoyait de concentrer les épreuves autour du Stade de France et de Roland-Garros. Un Superdôme, plus vaste que Bercy, aurait même dû être construit. Très coûteux. Sans
compter les lignes de tram et autres réseaux de transport, qui sont désormais prévus, que Paris remporte ou non l'organisation de ces JO. LE VILLAGE OLYMPIQUE RESTE ENCORE À CONSTRUIRE
Si les lieux où se dérouleront les épreuves sportives, à l'exception de la ville qui accueillera la voile, sont tous peu ou prou identifiés, aucun endroit n'a encore été désigné
pour la construction du village olympique. D'après _Le Parisien_, les environs de la tour Pleyel, à Saint-Denis, ou Le Bourget, également en Seine-Saint-Denis, pourraient être des
options. Selon l'AFP, deux à trois zones sont encore en concurrence, essentiellement au nord de Paris, où pourrait également s'implanter la piscine olympique, théâtre des épreuves
de natation. C'EST NI MIEUX, NI MOINS BIEN QUE POUR PARIS 2012. L'organisation comptait construire le village olympique dans Paris intra-muros, sur les friches ferroviaires du
quartier des Batignolles, dans le 17e arrondissement, pour un budget estimé à 1,8 milliard d'euros. Mais comme le remarquait Slate en 2012, les terrains désaffectés de la SNCF sont tout
de même devenus l'écoquartier envisagé au départ. LE MONDE SPORTIF EST À FOND DERRIÈRE LA CANDIDATURE Bernard Lapasset, patron de World Rugby, la Fifa du ballon ovale, va mener la
campagne en tant que président du comité de candidature. Tony Estanguet, triple champion olympique de canoë, fraîchement élu membre du CIO, l'assistera comme vice-président. Dans la
foulée de l'annonce officielle, les pouvoirs publics ont exprimé leur soutien à cette candidature. _"L'Etat mettra tout en œuvre pour accompagner le mouvement sportif et
soutenir cette candidature"_, a déclaré François Hollande. Mais c'est surtout le soutien du monde sportif que le comité de candidature a voulu mettre en avant. De nombreux
champions, telles que l'escrimeuse Laura Flessel, la nageuse Laure Manaudou, la sprinteuse Marie-José Pérec, étaient là pour soutenir Paris 2024. Ainsi qu'une génération de
sportifs plus jeunes et encore en activité, comme le perchiste Renaud Lavillenie, le judoka Teddy Riner ou le basketteur Nicolas Batum. Des athlètes qui ont fait part de leur soutien sur
Twitter. > #Paris2024 est candidate à l'organisation des Jeux, portons > ensemble le rêve olympique et paralympique @paris2024 ! > pic.twitter.com/hGdMosbM4b > — Teddy Riner
(@teddyriner) 23 Juin 2015 > #Paris2024 est candidate à l'organisation des Jeux, portons > ensemble le rêve olympique et paralympique @paris2024 ! > pic.twitter.com/ZSI5dRTETX
> — Tony Parker (@tonyparker) 23 Juin 2015 C'EST NI MIEUX, NI MOINS BIEN QUE POUR PARIS 2012. La retraitée Marie-Jo Pérec était déjà derrière Paris 2012. L'ex-judoka David
Douillet aussi. Même Luc Besson avait été mobilisé pour réaliser un film vantant les mérites du projet. Mais Londres n'a pas hésité à torpiller le comité d'organisation et le
Français Guy Drut, champion olympique du 110 mètres haies en 1976, reconverti en politique et condamné à l'époque dans une affaire d'attribution de marchés publics. LE SLOGAN NE
FERA PAS LA DIFFÉRENCE Après les échecs de 2008 et 2012, Paris affiche sa persévérance. _"Je veux les Jeux"_, clame ainsi le slogan de la campagne, volontariste. D'après un
sondage du _JDD_, 79% des Franciliens voient cette candidature comme _"une bonne nouvelle pour la France"_. Les partisans de Paris 2024 ont aussi tenu à faire leur annonce le 23
juin, pour la journée de l'olympisme. Un clin d'œil au CIO. C'EST NI MIEUX, NI MOINS BIEN QUE POUR PARIS 2012. Paris proclamait son "amour des Jeux" et 8 Français
sur 10 soutenaient aussi la candidature de la capitale. CE N'EST PAS LA CANDIDATURE D'UN SEUL HOMME Les Jeux en 2024 à Paris, certains en parlent depuis début 2014. Les partisans
d'une candidature ont ainsi travaillé pour s'assurer les soutiens politiques, comme celui de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, longtemps réticente. Ils ont ainsi défini les grands
traits techniques, les enjeux, les chances, le contexte d'une éventuelle candidature dans une étude de faisabilité et d'opportunité. C'EST MIEUX QUE POUR 2012. Le comité de
candidature a donc joué la concertation dès l'origine du projet de candidature. Alors qu'en 2005, pour l'attribution des JO 2012, c'est Bertrand Delanoë qui avait
principalement porté la candidature de Paris, aux côtés du ministre des Sports Jean-François Lamour et de Jean-Paul Huchon, le président de la région Ile-de-France. LA CONCURRENCE EST MOINS
FÉROCE Paris affronte Boston (Etats-Unis), Hambourg (Allemagne), Rome (Italie) et Budapest (Hongrie), dont la candidature vient d'être validée par le conseil municipal. Alors que la
date limite des dépôts de candidatures est fixée au 15 septembre, le projet parisien semble en avance sur ses rivaux. La ville du Massachusetts entend financer son projet grâce aux droits
télé, au marketing et à la billetterie et limiter les coûts en construisant à 90% des installations temporaires, apprend-on sur RMC.fr. Du côté de Rome, on veut recycler les installations
des JO de 1960, des Jeux qui valent encore à la ville d'être endettée. Le maire envisage aussi de restaurer le Colisée, pourquoi pas pour les remises de médailles. De quoi concurrencer
les sites historiques parisiens. Enfin, Hambourg prévoit de bâtir toutes ses installations dans une friche industrielle. Mais la candidature sera soumise à un référendum populaire, le 26
novembre. Et si les Allemands votent contre, la ville n'aura pas d'autre choix que de se retirer. C'EST MIEUX QUE POUR 2012. Paris avait dû affronter d'autres capitales
puissantes et attractives : New York, Moscou, Madrid, Rio de Janeiro (qui obtiendra les Jeux de 2016) et Londres. Bref, des poids lourds. Candidate pour la première fois depuis 1948, Londres
avait présenté un budget XXL pour impressionner un CIO qui demandait pourtant de réduire la voilure. Et cela avait fonctionné : à force de lobbying (et de coups bas), les Britanniques
avaient su convaincre suffisamment d'électeurs au sein du CIO.
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