Crise agricole : les manifestations s'étendent aux pyrénées-orientales ce lundi - ici

La colère agricole gagne du terrain et des perturbations sont à prévoir. Après les rassemblements autour de Toulouse, ce lundi, il faut s'attendre à des perturbations sur les routes des

Pyrénées-Orientales et au péage de Perpignan-sud dès 10 heures, pour une durée indéterminée. Alors que depuis plusieurs jours, la colère des agriculteurs se fait entendre du côté de

Toulouse, mais aussi dans les Hautes-Pyrénées, l'Ariège et le Gers, avec plusieurs points de blocage depuis le 18 janvier, le mouvement de contestation s'étend désormais aux

Pyrénées-Orientales. Ce lundi 22 janvier, DE FORTES PERTURBATIONS SONT À PRÉVOIR sur Perpignan, mais pas seulement. PLUSIEURS POINTS DE BLOCAGE DÈS 9H Si LE POINT DE CONVERGENCE SERA LE

PÉAGE DE PERPIGNAN-SUD à 10h, il y aura dès 9h plusieurs rassemblements, au parc des expositions de Perpignan, près de la gendarmerie de Pollestres et au stade de Thuir. Plusieurs

agriculteurs y seront même encore plus tôt, donc DES RALENTISSEMENTS POURRAIENT ÊTRE OBSERVÉS AUX HEURES DE POINTE. Aucune indication n'a fuité sur l'éventuel blocage de l'A9

par la suite. Pour Bruno Vila, le président de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles, _"c'est UN RAS-LE-BOL GÉNÉRAL des agriculteurs qui veulent

se faire entendre". "L'agriculture va mal et on ne peut clairement pas se satisfaire des réponses qu'on nous apporte jusqu'ici"_ a-t-il indiqué à France Bleu

Roussillon, tout en précisant que la manifestation prévue n'émanait pas des syndicats mais _"de tous les agriculteurs et surtout des jeunes qui ont peur pour la suite"._

RAS-LE-BOL DES AGRICULTEURS L'appel a donc été LANCÉ VIA LES RÉSEAUX SOCIAUX et il est difficile de savoir combien répondront à l'appel dans les Pyrénées-Orientales. Ce dimanche

matin, les agriculteurs via leurs syndicats ont été REÇUS PAR LA SOUS-PRÉFÈTE DE CÉRET. _"Pendant près de deux heures, elle a écouté nos revendications et va transmettre nos

doléances",_ confirme Bruno Vila. Ce lundi, un autre rendez-vous clé est attendu par les jeunes agriculteurs selon Pierre Hylari, le président des JA. Le directeur de la Direction

départementale des Finances publiques va les recevoir pour éventuellement NÉGOCIER LA TAXE FONCIÈRE SUR LE NON BÂTI, véritable point noir des finances des agriculteurs.